Politique Eco

Politique & Eco n°328 avec Guy de La Fortelle (2ème partie) - BlackRock : en marche vers la Biocratie

Publiée le 24/01/2022
Le 22 mai 2020 paraît dans Le Lancet une étude déclarant que le traitement à l’hydroxychloroquine du professeur Raoult augmente la mortalité des patients hospitalisés pour cause de covid. 15 jours après sa publication, l’étude est retirée, c’était un gigantesque FAUX, inventé sans aucune donnée réelle, réalisé par une obscure société Surgisphère de recueil de données (désormais dissoute). Ce Lancetgate annonce l’avènement d’une sorte de scientisme, que le patron lui-même du Lancet définit comme "Biocratie" ou le gouvernement par les sciences biologiques. Le Lancet est la propriété de RELX qui est le premier groupe de publications scientifiques au monde. BlackRock est rapidement devenu le premier actionnaire de RELX avec plus de 10% du capital. Il se trouve que BlackRock est également le deuxième actionnaire de Pfizer ou encore de Johnson & Johnson et de Merck MSD. On sait que celui qui nomme le directeur de RELX est également celui qui nomme le directeur de Pfizer ! Nous en avons un exemple récent et emblématique en France avec Danone et le débarquement de son patron charismatique : Emmanuel Faber. La réalité est que Pfizer était jusqu’à l’année dernière un géant en sursis dont le chiffre d’affaires ne faisait que baisser depuis 10 ans. Le vaccin a transformé Pfizer d’un géant en perdition en roi de la jungle. De son côté, pourquoi Merck MSD a renié son Ivermectine ? Pour que Pfizer ait le champ libre sur les vaccins, encore fallait-il qu’aucun traitement précoce ne leur ôte la majeure partie de leur utilité. Le 4 février 2021, Merck se tire une balle dans le pied et publie un communiqué pour affirmer que son Ivermectine ne permet pas, à leur connaissance, de soigner le COVID, en contradiction avec 73 études montrant de manière non-ambiguë l’efficacité du traitement. Mais Merck ne s’est peut-être pas effacé gratuitement pour autant... Richard Horton, patron du Lancet, après avoir noté que les scientifiques sont tout aussi corruptibles que les politiques - bien placé pour le savoir - finit son ouvrage "La catastrophe du covid-19" ainsi : "Le transfert du pouvoir vers la science pourrait s’avérer être une subversion dangereuse des derniers vestiges de nos valeurs démocratiques".

Politique & Eco n°428 avec Claude Goudron : Un Patron de PME contre l’URSSAF

Publiée le 18/03/2024

C’est l’épopée d’un créateur d’entreprise (PME) comme tant d’autres que nous fait découvrir Claude Goudron. Une épopée, avec bien sûr, des moments exceptionnels, mais également l’accumulation de toutes les contraintes, souvent ubuesques, parfois désarmantes, toujours stressantes pour un patron. Un affrontement permanent avec l’URSSAF qui affirme "ne jamais" se tromper et le fisc, comme s’il voulait pénaliser les entreprises naissantes.

Après avoir eu une vie professionnelle passionnante, Claude Goudron a écrit ces trois livres : "Mon ennemie l’URSSAF", "Patron en mal d’existence" et "Sauver notre industrie pour sauver la France" A3G éditions, pour témoigner qu'une telle aventure est tout sauf un long fleuve tranquille. En France, particulièrement, il faut une dose d’inconscience, voire de masochisme pour s'y lancer tellement on a affaire à un environnement inadapté et une administration contre-productive. Claude Goudron s’est souvent senti comme l’homme à abattre, alors que son seul désir était de réussir son rêve, et apporter sa pierre au développement économique de son pays. C’est d’ailleurs pourquoi, dans la seconde partie de l’émission, il fait des propositions consignées dans ses livres avec une comparaison avec l’Allemagne, qu’il connaît bien, souvent accablante pour la France et les pouvoirs publics.