Politique Eco

Politique & Eco n° 226 - La liberté de la presse en question : quand un rideau de fer tombe sur le Web

Publiée le 02/09/2019
Francis Bergeron, gérant du quotidien Présent, ancien DRH d’un groupe international, est l’invité d’Olivier Pichon et Pierre Bergerault.

1) Les identitaires condamnés, Présent censuré sur Facebook

- Les identitaires contre les illégaux, opération "Defend Europe" - Une action qui ne peut pas porter à condamnation et pourtant condamnée - Au contraire, une aide à la loi puisqu’il s’agit de migrants qui violent la loi - Présent censuré sur Facebook pour publication "contraire au standard de la communauté" ! - Une règle contre le terrorisme qui se retourne contre les Français - Zuckerberg et Macron comme larrons en foire - Revanche paradoxale du journal papier sur les réseaux sociaux

2) Les chances de l’information écrite en dépit des milliardaires

- Comment aider Présent ? - La classe d’âge des moins de 30 ans, une cible - Emmanuel Ratier avait vu juste sur la résistance du papier contre le numérique - Les 9 propriétaires de la presse en France - Facteurs du monopole, lois sociales de la presse et contrôle de l’opinion - Un phénomène totalement inédit : 50% de la presse contrôlée par deux personnes : B. Arnaud et X. Niel, son gendre - Un danger considérable pire que la censure d’Etat

3) Comment se porte (et se comporte) la presse en France ?

- L’affaire Nice Matin - Journal de gauche dans une région de droite - Les curieux propriétaires de Nice Matin, une société belge contrôlée par le Parti Socialiste belge - Niel une fois de plus à la manœuvre contre Iskander Safa, propriétaire de Valeurs Actuelles et candidat à la reprise de Nice Matin - La PQR, presse quotidienne régionale, des difficultés, des charges supérieures à la capacité de vente - Comparaison USA-France : aux USA 95% de la presse soutenait Clinton, c’est Trump qui a été élu - Les chances de Présent, équipe restreinte, charges et coût faibles, un moyen de résister... comparaison avec l’Humanité sous perfusion ! A lire :"Présent, un défi au quotidien", le livre de Francis Bergeron

Politique & Eco n°432 avec Pierre Jovanovic : Même les banques centrales (BCE, FED) sont en déficit

Publiée le 15/04/2024

Parmi les banques commerciales déjà en difficulté, il faut signaler la Société Générale qui après avoir vendu les fonds de tiroir, vend même le tiroir ! La SG a été sauvée en 2008 par les banques américaines et celles-ci veulent maintenant un sérieux retour sur investissements, ayant un maximum d'actions. Morgan Stanley a dégradé le titre de la banque.

Mais ce sont aussi les banques centrales qui entrent dans les déficits. Dans son bilan 2023 publié jeudi 22 février, la Banque centrale européenne annonce avoir subi une perte de 1,3 milliard €, c’est aussi le cas de la FED et d’autres banques européennes. La hausse des taux voulue par elles en est la cause. Les banksters de la BCE prêtent de l'argent qu'ils n'ont pas à des banksters de la zone qui en manquent. "C'est de la cavalerie financière et de la création monétaire ex nihilo létale à terme" (Chevalier.biz). Un motif d’inquiétude supplémentaire qui rappelle la crise de 2008, les prêts interbancaires se tarissent faute de liquidités. Et pendant ce temps l’or ne cesse de monter 2 300 $ l’once pour 31 grammes.

Dans la série des déficits, voici maintenant les assurances : CGI Bâtiment (assurances), essentiellement dû à celle du grand groupe de construction Français, GEOXIA (Les Maisons Phoenix) en faillite.

Pour Pierre Jovanovic, il y a un cygne noir, celui du nombre des morts de la vaccination (source Bloomberg), conséquences inattendues : des procès et des versements d’indemnités conséquentes aux victimes.

Et pendant ce temps, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire se heurtent au mur de la dette. Ils ont définitivement transformé la France en Grèce de 2009. Quant au livret A, il va servir à financer la guerre en Ukraine .

De tout cela l’opinion, en France et aux Etats-Unis, commence à s’apercevoir et les médias mainstream connaissent des difficultés, même le Wall Street journal perd des lecteurs, alors que les bourses continuent leur lévitation, en contradiction avec un situation économique fortement dégradée.