Politique Eco

Politique & Eco n° 220 : Peut-on encore épargner raisonnablement avec le marché boursier ?

Publiée le 24/06/2019
Olivier Pichon reçoit Eric Doutrebente, président de la Financière Tiepolo.

1) L’importance du long terme, micro économie contre macro économie

- On perd toujours de l’argent à court terme - Depuis décembre, les marchés ont remonté - Analyse d’une récession possible - Les taux d’intérêts de nouveau à la baisse - Les obligations d’état depuis 60 ans, une chute après une tension dans les 80's - Trump et le QE, ses injonctions à la FED - Les activités de Tiepolo, mandat de gestion "responsable et coupable" - Le marché automobile à peine, raisons contradictoires - La Chine et ses statistiques - La fin du financement chinois de la dette américaine - Tiepolo tournée vers les valeurs moyennes, agiles, familiales

2) La spéculation, l’optimisation fiscale, ça n’est pas notre métier !

- Retour sur le métier, la connaissance du client essentielle - Une longue patience, les classes d’actifs performants sur le long terme - L’exemple d’un PEA comparé à d’autres classes d’actifs - Le problème de l’immobilier hyper fiscalisé - Une énorme différence entre marchés, actions et immobilier - Discussion sur le fantasme de l’or - L’or ne sauvera pas la planète financière, c’est un petit marché - Mieux vaut parler des sociétés que de l’or - Ni spéculation, ni optimisation fiscale - Un exemple d’actif : la fromagerie Bel devient Bel

3) Le risque, la fiscalité, les pépites

- Aspect géopolitiques d’une récession - L’important : le choix des titres cotés - Le conseil fiscal - La délirante complexité des déclarations d’impôts - Où est passé le secrétariat d’état à la simplification administrative ? - Droits de succession, le pays le plus taxé en Europe : la France - Des perspectives d’augmentation, la fuite légale des contribuables - Quelques pépites dans certains secteurs d'activité - La sécurité, études des performances - Le vieillissement, le pain et les jeux, l’énergie exemples à l’appui - Le bio et le luxe en forte progression - Un travail d’équipe, simplifier la vie du client - Le don, une nécessité pas seulement fiscale - La financière Tiepolo prête à donner pour Notre-Dame Conclusion : ne pas oublier ses racines

Politique & Eco n°432 avec Pierre Jovanovic : Même les banques centrales (BCE, FED) sont en déficit

Publiée le 15/04/2024

Parmi les banques commerciales déjà en difficulté, il faut signaler la Société Générale qui après avoir vendu les fonds de tiroir, vend même le tiroir ! La SG a été sauvée en 2008 par les banques américaines et celles-ci veulent maintenant un sérieux retour sur investissements, ayant un maximum d'actions. Morgan Stanley a dégradé le titre de la banque.

Mais ce sont aussi les banques centrales qui entrent dans les déficits. Dans son bilan 2023 publié jeudi 22 février, la Banque centrale européenne annonce avoir subi une perte de 1,3 milliard €, c’est aussi le cas de la FED et d’autres banques européennes. La hausse des taux voulue par elles en est la cause. Les banksters de la BCE prêtent de l'argent qu'ils n'ont pas à des banksters de la zone qui en manquent. "C'est de la cavalerie financière et de la création monétaire ex nihilo létale à terme" (Chevalier.biz). Un motif d’inquiétude supplémentaire qui rappelle la crise de 2008, les prêts interbancaires se tarissent faute de liquidités. Et pendant ce temps l’or ne cesse de monter 2 300 $ l’once pour 31 grammes.

Dans la série des déficits, voici maintenant les assurances : CGI Bâtiment (assurances), essentiellement dû à celle du grand groupe de construction Français, GEOXIA (Les Maisons Phoenix) en faillite.

Pour Pierre Jovanovic, il y a un cygne noir, celui du nombre des morts de la vaccination (source Bloomberg), conséquences inattendues : des procès et des versements d’indemnités conséquentes aux victimes.

Et pendant ce temps, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire se heurtent au mur de la dette. Ils ont définitivement transformé la France en Grèce de 2009. Quant au livret A, il va servir à financer la guerre en Ukraine .

De tout cela l’opinion, en France et aux Etats-Unis, commence à s’apercevoir et les médias mainstream connaissent des difficultés, même le Wall Street journal perd des lecteurs, alors que les bourses continuent leur lévitation, en contradiction avec un situation économique fortement dégradée.