Politique Eco

Politique & Eco n° 204 - Récession en vue, genre tsunami avec Pierre Jovanovic

Publiée le 25/02/2019
Olivier Pichon reçoit Pierre Jovanovic pour sa revue de presse économique et financière.

1. Mauvaise santé des banques européennes

- Les commissaires européens : « les banques vont bien ! » - Monte Paschi, Landesbank, Deutsche Bank, Commerzbank, Société Générale - Un banquier a-t-il le droit de vous demander l’usage de vos retraits en liquide ? - Le cash en France et en Allemagne comparaison - L’inflation dissimulée - L’INSEE et ses mensonges statistiques - Qui peut désormais s’étonner des révoltes populaires ?

2. Le chômage, un génocide à bas bruit

- Le suicide des chômeurs, un chiffre jamais communiqué - 100 000 chômeurs ont mis fin à leurs jours, comparaison avec les accidents de la route - Un chômage mondial et structurel, automation et grand remplacement - Licenciements dans l’industrie automobile, Audi WW, Ford Général Motors... - L’antisémitisme comme diversion ? - Les « enterrements de pauvreté », un signe économique et social fort

3. Nos voisins européens font-ils mieux ?

- Les banques françaises très exposées sur le risque Italien - La Société Générale continue à se défaire de ses succursales étrangères - Salvini : si la BCI (Banque centrale Italienne) et l’autorité des marchés financiers italiens n’ont pas fait leur travail, la prison pour leurs dirigeants ! - Chantage des banquiers sur les politiques, les épargnants en otage - Retour sur le suicide à la Monte Paschi - La Standard Chartered et Goldman Sachs, truanderie sur les devises - Qui parle de la dette ? - Paradoxe : les bons du trésor italiens ont trouvé preneurs !

4. Retour en France, la classe politique et les Gilets Jaunes

- Hollande financé par PIMCO, plus gros hedge found mondial... « mon ennemi c’est la finance ! » - Conférences de M. Hollande à l’Hôtel Le Meurice : 200 000 euros - Condescendance de la classe politicienne - Les Gilets Jaunes : une tâche (de sang) sur le quinquennat - BCE : le bilan gonflé de rachat d’obligations - Reprise des « facilités monétaires » des deux côtés de l’Atlantique - La loi du 3 janvier 73 en question - L‘adresse à M. Villeroy de Galhau à venir sur le plateau de Politique & Eco pour s’en expliquer - Le service de la dette est égal à la moitié de la DGF aux collectivités locales, voilà l’explication aux fermetures de tribunaux, de maternité et de commissariats.

Conclusion : les Gilets Jaunes une répétition générale

Politique & Eco n°432 avec Pierre Jovanovic : Même les banques centrales (BCE, FED) sont en déficit

Publiée le 15/04/2024

Parmi les banques commerciales déjà en difficulté, il faut signaler la Société Générale qui après avoir vendu les fonds de tiroir, vend même le tiroir ! La SG a été sauvée en 2008 par les banques américaines et celles-ci veulent maintenant un sérieux retour sur investissements, ayant un maximum d'actions. Morgan Stanley a dégradé le titre de la banque.

Mais ce sont aussi les banques centrales qui entrent dans les déficits. Dans son bilan 2023 publié jeudi 22 février, la Banque centrale européenne annonce avoir subi une perte de 1,3 milliard €, c’est aussi le cas de la FED et d’autres banques européennes. La hausse des taux voulue par elles en est la cause. Les banksters de la BCE prêtent de l'argent qu'ils n'ont pas à des banksters de la zone qui en manquent. "C'est de la cavalerie financière et de la création monétaire ex nihilo létale à terme" (Chevalier.biz). Un motif d’inquiétude supplémentaire qui rappelle la crise de 2008, les prêts interbancaires se tarissent faute de liquidités. Et pendant ce temps l’or ne cesse de monter 2 300 $ l’once pour 31 grammes.

Dans la série des déficits, voici maintenant les assurances : CGI Bâtiment (assurances), essentiellement dû à celle du grand groupe de construction Français, GEOXIA (Les Maisons Phoenix) en faillite.

Pour Pierre Jovanovic, il y a un cygne noir, celui du nombre des morts de la vaccination (source Bloomberg), conséquences inattendues : des procès et des versements d’indemnités conséquentes aux victimes.

Et pendant ce temps, Emmanuel Macron et Bruno Le Maire se heurtent au mur de la dette. Ils ont définitivement transformé la France en Grèce de 2009. Quant au livret A, il va servir à financer la guerre en Ukraine .

De tout cela l’opinion, en France et aux Etats-Unis, commence à s’apercevoir et les médias mainstream connaissent des difficultés, même le Wall Street journal perd des lecteurs, alors que les bourses continuent leur lévitation, en contradiction avec un situation économique fortement dégradée.