Le samedi politique

Le Samedi Politique - Pass-sanitaire, vaccins, 3ème dose : Fabrice Di Vizio dit tout !

Publiée le 23/10/2021
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont voté favorablement à la loi dite de "vigilance sanitaire" afin de prolonger potentiellement le pass-sanitaire jusqu’au 31 juillet prochain. Dans le texte, aucun seuil épidémique, ni critère chiffré, pour conditionner cette permanence du laissez-passer discriminatoire annoncée le 12 juillet dernier par Emmanuel Macron. Avec près de 75% de Français éligibles à la vaccination ayant reçu un schéma complet, le gouvernement veut pourtant encore mettre la pression. Par ailleurs, la prolongation du pass-sanitaire va entraîner en toute logique l’obligation de se soumettre à la troisième dose pour conserver son QR Code. Une logique brutale à laquelle la majorité des Français se sont soumis. Pourtant, en Martinique, le CHU a annoncé qu’il ne respecterait pas les règles du pass-sanitaire sous peine de ne plus pouvoir recevoir de patients. Une démonstration que la résistance peut payer. Dans le même temps, le ministre de la Santé, Olivier Véran, explique qu’aucun décès imputable à la vaccination contre le Covid-19 n’a été répertorié. Une affirmation que beaucoup de scientifiques et de médecins remettent en cause, plaidant pour les traitements précoces à l’instar du Professeur Raoult. Fabrice Di Vizio, avocat de l’infectiologue marseillais, mais aussi de collectifs de soignants et de victimes du Covid-19, revient sur tous ces sujets sans langue de bois. Il nous explique également le harcèlement de certaines autorités sanitaires à l'encontre de Didier Raoult.

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.