Le samedi politique

France : la disparition - Le Samedi Politique avec Barbara Lefebvre

Publiée le 20/07/2019

La disparition de la France avec Barbara Lefebvre

Barbara Lefebvre est enseignante d’histoire-géographie. Avec son dernier ouvrage, C’est ça la France (Albin Michel), l’auteur nous livre un constat accablant de la situation du pays, entre mépris de soi et communautarisme. Un essai qui tire la sonnette d’alarme pour d’urgence renouer avec la Patrie.

Les symboles dévoyés ou raillés

Depuis plusieurs dizaines d’années, les symboles de la France sont voués aux gémonies… Associés aux fameuses « heures les plus sombres de l’histoire », les drapeaux tricolores n’ont plus le droit de citer dans la sphère publique en dehors des manifestations sportives. Un vide rapidement comblé par les identités de nations étrangères et les symboles européens.

L’école devenue terreau du communautarisme

A force d’adaptations et de révisions de l’histoire, l’Education Nationale ne remplit plus son rôle. Les élèves annoncent quand ils le veulent encore des poncifs bien-pensants où la repentance de la France tient un rôle toujours grandissant. Entre discrimination positive, culte victimaire et poids grandissants des Indigènes de la République, la machine à intégration s’est enraillée.

L’explosion d’une nation

Les territoires se morcellent, les populations se séparent, le communautarisme est désormais perceptible dans tous le pays. Entre les quartiers totalement défrancisés et les zones périphériques désertées par les services publics, le pays est devenu un amoncellement de zones de non-droit… Celles où le droit n’existe plus et celles qui n’ont plus le droit à rien.

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.