Le samedi politique

Le Samedi Politique - Coronavirus : les malades de la mondialisation

Publiée le 07/03/2020
Depuis l’arrivée du coronavirus en France, le gouvernement d’Emmanuel Macron navigue à vue et enchaîne les décisions aberrantes. A titre d’exemple, au mois de février, alors que les premiers cas étaient recensés en France, le ministère des Affaires étrangères se félicitait d’envoyer 17 tonnes de matériel médical en Chine. Un mois plus tard, la France n’a plus suffisamment de stocks de masques et de gels hydroalcooliques, entre autres choses. De même, le refus de restreindre et contrôler les entrées sur le territoire ou d’annuler des matchs de football surprennent alors que des petits marchés ruraux sont interdits. Le "en même temps" de la Macronie bat son plein, en pleine crise sanitaire du Coronavirus, créant autant d’incompréhensions que d’inquiétudes dans les esprits, à raison. Jean-Philippe Tanguy, porte-parole de Debout La France et délégué national au patriotisme économique revient sur les décisions illogiques et irresponsables de ces dernières semaines tout en pointant du doigt la situation de dépendance industrielle de la France dans ce monde mondialisé façonné par les élites qui font primer, quoi qu’il en coûte, l’économie de marché.

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.