Le samedi politique

Le Samedi Politique avec Xavier Raufer - Traoré, Dijon : Castaner et l’anti-France

Publiée le 27/06/2020
Depuis plusieurs semaines, la France sombre dans toujours plus d’anarchie. L’Etat régalien, visiblement si insignifiant pour Emmanuel Macron, est littéralement démantelé. Après la mort de George Floyd aux Etats-Unis, le Collectif Justice pour Adama reprend du poil de la bête et organise des manifestations interdites. Christophe Castaner applaudit, au mépris des lois dont il devrait être l’un des garants. La Police est accusée de racisme, et Castaner fait allégeance, contre ces forces de l’ordre dont il a usé et abusé contre les Gilets Jaunes. Nicole Belloubet, le garde des Sceaux, viole pour sa part le principe de séparation des pouvoirs. Dans ce nouveau numéro du Samedi Politique, le criminologue Xavier Raufer revient d’abord sur les racines du communautarisme américain qui aboutissent à une situation proche de l’apartheid aux Etats-Unis. De quoi comprendre l’illégitimité des mouvements tels que Black Lives Matter en France, importés à grand renfort de subsides injectés par des mondialistes tels que George Soros et son Open Society. L’objectif : fracturer les sociétés pour les affaiblir et en faire des proies faciles. Un objectif qui ne semble pas déplaire à la Macronie qui laisse s’installer l’anarchie dans les banlieues et quartiers « dits » difficiles, où les gangs de criminels, tantôt tchétchènes, tantôt d’origine maghrébine s’affrontent en toute impunité. Une situation toujours plus hors de contrôle où la Police est prise en étau…

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.