Le samedi politique

Le Samedi Politique avec Xavier Raufer - Terrorisme : la France désarmée de Macron

Publiée le 31/10/2020
En moins d’un mois, la France a subi trois nouveaux attentats islamistes. Le 3 octobre dernier, un Pakistanais s’attaquait à deux journalistes devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, alors même que le procès des attentats de janvier 2015, dans ces mêmes bureaux, et à l’hyper cacher de Vincennes, se tient devant la Cour d’assises spéciale du Tribunal de Paris. Le 16 octobre, c’est Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie, qui est sauvagement assassiné puis décapité par un Tchétchène. La victime avait montré les caricatures de Mahomet pendant un cours. S’en étaient ensuite suivies des menaces sur les réseaux sociaux de la part de parents d’élèves, jusqu’à ce que l’affaire arrive aux oreilles d’Abdoulakh Anzorov, qui décida ainsi de se "venger" de ce blasphème. Le 29 octobre, c’est un clandestin Tunisien, Brahim Aouissaoui, récemment débarqué en Europe par l’île de Lampedusa en Italie qui frappe à Nice, dans la basilique Notre-Dame. Il y tue trois personnes, dont deux femmes. Une des victimes a été retrouvée décapitée. Pourquoi la France est-elle devenue la cible privilégiée des islamistes ? Emmanuel Macron a-t-il raison de brandir le droit au blasphème ? Quel rôle tient le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dans cette atmosphère terroriste ? Peut-on véritablement se protéger de ce type d’attaques ? Le criminologue Xavier Raufer, répond à toutes ces questions avec précision dans cette émission.

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.