Le samedi politique

Le Samedi Politique avec Nicolas Dupont-Aignan : Zemmour, Macron, et le "pognon"

Publiée le 09/10/2021

1) Covid, les Français la corde au cou

Depuis près de deux ans et l’arrivée du Covid-19, Emmanuel Macron a choisi de gérer la crise avec la coercition et les restrictions des libertés individuelles. Alors que l’épidémie est stabilisée à des seuils très bas, le gouvernement planche toujours sur une prolongation du pass-sanitaire. Nicolas Dupont-Aignan, président de DLF et candidat à la présidentielle, alerte les Français sur ce qu’ils ont tendance à laisser faire.

2) Zemmour, le candidat qui chamboule tout ?

Pour la première fois depuis 2013, un sondage (Harris Interactive) exclue Marine Le Pen du second tour de la présidentielle. Donné à 17%, le pas encore candidat Eric Zemmour se hisse dans le duel pour l’Elysée face à Emmanuel Macron. Bulle médiatique ou salut public, que penser de cette hypothétique candidature ? Nicolas Dupont-Aignan doit-il se rallier à un candidat mieux placé dans les sondages ?

3) Où va le pognon ?

Alors que la France a un taux de prélèvement obligatoire record, la crise du Covid-19 a montré combien le service public - et particulièrement les hôpitaux - était à l’agonie. Dans son livre "Où va le pognon ?" (Ed. L’Archipel), Nicolas Dupont-Aignan explique comment il redresse la ville de Yerres (Essonne) où il est devenu maire en 1995. Avec des explications simples, il explique comment lutter contre la fraude sociale (cartes vitales, retraites à l’étranger, etc…), réindustrialiser le pays et rendre du pouvoir d’achat aux Français sans peser sur les entreprises.

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.