Le samedi politique

Le Samedi Politique avec Jean-Philippe Tanguy - Covid, économie, Ukraine : la rentrée de tous les dangers

Publiée le 02/07/2022
C’est l’été et c’est la rentrée ! Deux semaines après les élections législatives privant Emmanuel Macron de majorité absolue, les députés ont fait leur rentrée. Parmi eux, Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, membre du Bureau Politique et coordinateur national de l’Avenir Français. Le Rassemblement National, emmené par Marine Le Pen, est parvenu à glaner deux vice-présidences de l’Assemblée nationale mais c’est finalement Éric Coquerel qui a ravi, dans des conditions discutables, la prestigieuse présidence de la commission des finances au détriment de Jean-Philippe Tanguy (Voir l’émission "Corruption : le scandale qui peut tuer Macron"). Un tour de force signé NUPES qui présage de l’exercice législatif à venir, entre obstruction et guérilla parlementaire. Pourtant, les sujets à traiter dans les jours à venir sont cruciaux. D’abord, le projet de loi visant à prolonger l’état d’urgence sanitaire. De ce dernier, dépendra la possibilité ou non de rétablir le pass-sanitaire ou le pass-vaccinal et d’autres mesures coercitives. Egalement au programme, un texte sur le pouvoir d’achat des Français. Sur ce thème, le Rassemblement National entend défendre les classes moyennes, premières victimes de l’inflation, à l’instar des classes populaires. A ce titre, Jean-Philippe Tanguy revient également sur les conséquences économiques de la guerre en Ukraine, entre ceux qui profitent et ceux qui en souffrent, ainsi que sur l’action que devrait mener la France par la voie diplomatique pour œuvrer au retour de la paix.

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.