Le samedi politique

Le Samedi Politique avec Gérald Olivier - Donald Trump : Bientôt la revanche ?

Publiée le 19/06/2021
Plus de six mois après l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, l’heure est au premier bilan. Après une semaine rythmée par les rendez-vous internationaux, entre le G7, le sommet de l’OTAN et la rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, le président américain peine à imposer son empreinte. Donald Trump, dont beaucoup justifient​​​​ l’éviction du sommet des Etats-Unis par une fraude massive aux élections, est loin de s’avouer vaincu. Malgré la censure des principaux réseaux sociaux, l’ancien président poursuit son œuvre de trublion, roi du coup de pied dans la fourmilière. Il bénéficie d’un important soutien du parti républicain et son caractère atypique séduit toujours autant une partie de l’Amérique au point que tout le destine à être dans les starting-blocks pour 2024, dans un pays qui sera sans doute plus divisé que jamais. L’arrivée de Joe Biden aura lancé le début de nouvelles crises sociale et migratoire, associée à une grande défiance des Américains après les révélations des Faucileaks, les mails confidentiels d’Anthony Fauci, le patron de la Santé américaine. Le journaliste spécialiste des Etats-Unis et chercheur à l’Institut de Prospective et de sécurité en Europe (IPSE), Gérald Olivier, nous livre son analyse sur le plan géopolitique et dessine les contours de la politique américaine suivie par Joe Biden.

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.