Le samedi politique

Le Samedi Politique avec François Asselineau - Pass-vaccinal, présidentielle, UE : l’enfer macronien

Publiée le 22/01/2022
Le gouvernement d’Emmanuel Macron poursuit dans l’aberration autoritaire. Alors que les cas de variant Omicron explosent, les malades dans les hôpitaux sont stables et la situation sanitaire semble enfin offrir une sortie de crise. Pourtant, l’exécutif instaure un pass-vaccinal aussi inutile que discriminatoire avec l’aval du Conseil constitutionnel, dont le président Laurent Fabius n’est pas exempt de potentiels conflits d’intérêts avec son fils Victor, directeur associé au cabinet McKinsey. Le temps passe et les libertés confisquées ne sont jamais rendues aux Français sans que cela n’émeuve l’essentiel de la classe politique. De son côté, Emmanuel Macron, pas encore candidat pour sa réélection, se pavane sur la scène européenne grâce à son poste tournant et sans pouvoir de président du Conseil des ministres de l’UE. Sa première journée dans le costume à Strasbourg a tourné au fiasco, entre huées à l’arrivée, boycott des journalistes à la sortie et attaques de toute part. A l’image de cette journée, Emmanuel Macron a su au fil de son quinquennat dégrader la France sur la scène internationale en même temps qu’il a démantelé la cohésion du pays. Président de l’UPR qu’il a fondé, François Asselineau, candidat à l’élection présidentielle de 2022, revient sur l’actualité de ces derniers jours et dresse un constat accablant du pouvoir en place.

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.