Le samedi politique

KGB - DGSE : Plongée au cœur des services secrets – Le Samedi Politique avec Sergueï Jirnov et François Waroux

Publiée le 24/04/2021

Les agents secrets ont toujours su attiser les fantasmes, plus encore lorsque l’on évoque les célèbres services du KGB et de la DGSE. Avec Sergueï Jirnov (ex-officier du KGB membre de la direction "S") et François Waroux (ex-officier traitant de la DGSE), nous plongeons dans un monde inconnu, fascinant et souvent inquiétant.

Dans leur ouvrage, "KGB - DGSE : deux espions face à face" (disponible ici), les deux anciens "espions", officiant naguère dans deux camps adverses, échangent au fil d’un discours souvent concordant. Ils reviennent sur les actions illégales commises par les services dans le secret et l’impunité et racontent cette vie d’usurpateurs qu’ils ont vécu pendant de longues années.

A deux voix, ils évoquent les aspects politiques de leur service, d’un KGB intrinsèquement lié au Parti communiste de l’ex-URSS, à une DGSE, stable au-delà des alternances.

Avec un humour souvent piquant pour ne pas dire acide, Sergueï Jirnov et François Waroux racontent leurs missions d’infiltration, des bancs de l’ENA pour l’un, aux ambassades pour l’autre. Ils détricotent avec amusement le mythe des espions hollywoodiens et portent un regard sur l’éthique de leur ancien métier souvent anéantie par une prétendue raison d’Etat qui ne rechigne pas devant les complots.

L’occasion de faire un retour détonnant sur de grands scandales comme le Rainbow Warrior, l’implication de la CIA dans la formation des terroristes islamistes en Afghanistan ou au Pakistan et les liens de Mohammed Merah avec la nouvelle DGSI…

Un entretien passionnant de bout en bout.

Le Samedi Politique avec Didier Maïsto - Guerre, JO, Covid : Macron ou le pouvoir de la peur !

Publiée le 27/04/2024

La France sombre-t-elle petit à petit dans l’autoritarisme ? C’est la question que l’on pourrait se poser à en juger la censure et l’autocensure pratiquées dans les médias du Système comme l’a confessé fièrement Adèle Van Reeth, la patronne de France Inter, il y a quelques jours. De plus en plus, une doxa s’impose et interdit toutes pensées en dehors de la ligne du pouvoir. Aucune critique quant à la politique étrangère sur la question ukrainienne n’est tolérée. Les questions sociétales, à l’image de la GPA, la gestation pour autrui, sont recouvertes d’un halo de bien-pensance et toutes remarques à rebours de la parole unique sera vouée aux gémonies, diabolisée, raillée et caricaturée.

A l’image du verrouillage totale de la parole pendant la période du Covid-19, la chape de plomb s’abat sur la presse et sur les esprits. Emmanuel Macron règne alors en maître diffusant l’unique bonne parole, parsemée de mensonges et de paradoxes, comme l’a encore démontré le discours de la Sorbonne à quelques semaines des élections européennes.

Ceux qui résistent, après avoir été éborgnés et mutilés dans les rues pendant les manifestations de Gilets Jaunes, sont parfois arrêtés chez eux et placés en garde à vue pour des méfaits imaginaires, des adversaires politiques sont convoqués par la justice ou des officines du pouvoir, des voix discordantes sont salies, souillées. 

Tout est fait pour que vous rentriez dans le rang et les Jeux olympiques vont s’illustrer en nouveau test de dressage et de domestication grandeur nature.

Le journaliste et ancien patron de Sud Radio, Didier Maïsto, ne cède rien à l’oppression ambiante. Il décrypte, démonte et dénonce le poids du pouvoir qui accable les libertés individuelles et appelle à un grand sursaut.