Cinq femmes radicalisées sont jugées à partir de ce lundi devant la cour d'assises spéciale de Paris pour l'attaque manquée à la voiture piégée à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame, en septembre 2016.
Moins de 450 mètres séparent le palais de justice de Paris du 43, rue de la Bûcherie. C'est là, à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame, qu'Inès Madani (22 ans) et Ornella Gillgmann (32 ans) ont tenté, en septembre 2016, de commettre une attaque à la voiture piégée. Celles qui voulaient "marquer les esprits" en terre de
Kufrs ("mécréant" en arabe) sont jugées à partir de lundi
devant la cour d'assises spéciale de Paris.
À leurs côtés, Amel Sakaou (42 ans) et Samia Chalel (26 ans) à qui la justice reproche d'avoir apporté une aide logistique. Enfin, Sarah Hervouët (26 ans) est accusée d'avoir poignardé un policier lors de l'arrestation du commando. Autour de ce glaçant groupe de femmes, plane l’ombre du recruteur de jihadistes Rachid Kassim, également poursuivi bien que
présumé mort en Syrie. En toile de fond, la cour s'apprête à replonger pour la première fois dans la vague d'attentats meurtriers qui a touché la France à partir de janvier 2015.
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