Certaines familles de membres de l'Etat islamique ont réussi à s'enfuir du camp de déplacés d'Ain Issa, au nord de Raqqa (Syrie), après le bombardement du site par les forces turques. L'attaque de ce camp de déplacés détenant des milliers de membres des familles de terroristes de l'Etat Islamique représente "un soutien à la relance de l'organisation Daesh", a déclaré l'administration kurde pour le nord et l'est de la Syrie, faisant référence aux prisonniers de l'Etat islamique qui ont pu s'enfuir (
Reuters).
"Plus d'une centaine de personnes, des femmes et des enfants", ont pris la fuite du camp de Aïn Issa", a annoncé un responsable de ce camp sous le couvert de l'anonymat. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a confirmé ces chiffres,
précisant qu'il s'agissait d'étrangères mais sans être en mesure de donner leurs nationalités.
Selon 7sur7, l’administration semi-autonome kurde a rapporté la fuite de “785" proches de jihadistes, assurant que “le camp d’Aïn Issa était désormais sans gardes”.
Dans ces camps de déplacés se trouvent toujours des populations particulièrement radicalisées. Fin septembre, des enfants détenus au camp d'Al-Hol en Syrie avaient juré d'"écraser la tête des non-croyants", alors qu'une femme déclarait :
"Nous sommes des bombes à retardement, attendez et vous verrez".
« C’est l’idéologie de l’Etat islamique, œil pour œil, dent pour dent. », déclarait une autre femme.