Dans la soirée du dimanche 17 mars, une jeune étudiante aixoise a été sauvagement poignardée devant le métro de la Timone, dans le 5e arrondissement de Marseille. D'après les premières constatations de la police, le meurtrier, qui a pris la fuite après son crime, aurait tenté de lui dérober son téléphone portable.
Mes pensées vont à la famille de la victime, à ses amis, ainsi qu'à l'ensemble des étudiants et du corps enseignant d'Aix-Marseille.
Etre assassinée pour un téléphone portable, un simple regard ou une cigarette, voilà où nous ont mené des années de laxisme judiciaire, des années d'une politique d'immigration massive et incontrôlée, et la suppression de milliers de postes de policiers et gendarmes.
L'équipe (LR) qui dirige la Mairie de Marseille depuis 25 ans n'a pas pris la mesure de cette criminalité du quotidien qui s'apparente à une forme de "terrorisme de basse intensité". Notre ville ne se réveille pas un seul jour sans qu'une fusillade ou une agression ne soit relatée.
Depuis des années, je suis la seule voix qui dénonce quotidiennement l'insécurité, l’ensauvagement qui gangrène Marseille. Je suis le seul à demander des mesures fortes, des augmentations d'effectifs pour nos forces de l'ordre. L'insécurité à Marseille confine désormais à la barbarie. Tout le monde peut en être victime, à tout moment et pour les prétextes les plus absurdes.
Il est inacceptable que la classe politique, de Jean-Claude Gaudin à Christophe Castaner, de Martine Vassal à Jean-Luc Mélenchon, n'ait qu'un seul mot à la bouche : le vivre-ensemble. De la politique de la ville, à l'insertion sociale, désormais à « l'inclusion »... des années de politiques publiques inutiles ont abouti à un seul résultat : Le vivre ensemble est devenu le mourir ensemble. Il n'y a qu'une seule solution : la répression, sans faiblesse mais avec justesse. Aujourd'hui, je suis le seul, prêt à l'assumer.
Communiqué de Stéphane Ravier (RN), Sénateur des Bouches-du-Rhône.