Alors que
la future rentrée scolaire en cette période de crise sanitaire cristallise toutes les tensions, le
SNUIpp-FSU, syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles et des collèges, réclame des
“mesures fortes”. Dans
une tribune parue le 19 août, le syndicat récuse l’application du “niveau 1” du protocole sanitaire, où les enfants en école élémentaire n’ont pas à porter le masque. Le syndicat préconise également… d’ouvrir
“bien plus fréquemment” les fenêtres, découvrant ainsi les bienfaits de l’aération…
L’installation de purificateurs d’air est réclamé, un point déjà mis en place dans certaines communes. La société NatéoSanté, fabricants de purificateurs d’air, a déjà équipé près de cinq-cents établissements. Mais
les appareils sont financés par les mairies, le syndicat regrettant que
“Jean-Michel Blanquer ne développe pas de financement pour l’achat de capteurs de Co2”.Guislaine David, secrétaire générale du syndicat, réclame également
des tests salivaires hebdomadaires à la maison, en plus de tests massifs à l’école. Le SNUIpp-FSU affirme craindre le variant Delta :
“il y a fort à parier que l’école sera perturbée dès les premières semaines avec une forte circulation du variant Delta” s’inquiète Guislaine David.
L’année précédente avait été très perturbée pour les écoliers, entre les fermetures des écoles et les défaillances du système de cours en ligne. Tandis que le gouvernement mise tout sur la vaccination à partir de douze ans, certaines voies s'élèvent pour vacciner également les plus petits. L’épidémiologiste
Catherine Hill affirme dans les colonnes du Nouvel Obs qu’il faudrait
“que le gouvernement décide de donner une autorisation temporaire d’utilisation [du vaccin, sur les moins de douze ans]”, tout en affirmant dans la même phrase que le vaccin sur les moins de douze ans et en phase d’essai. Une rentrée qui promet !