Un jour ordinaire en France : samedi 10 juillet, Théo, 18 ans, a été poignardé à mort dans la boutique où il travaillait. Son collègue, Dany, 20 ans, a été grièvement blessé. L’auteur des faits est un ressortissant sénégalais. Samedi en début d’après-midi,
Ousmane Diallo, âgé de 62 ans, est rentré dans
la boutique Bouygues Telecom du centre commercial de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne. L’homme contestait une facture téléphonique de 90 euros, exigeant le remboursement d’un appel vers le Sénégal, qu’il estimait surfacturé. N’ayant pas obtenu gain de cause, il a quitté la boutique, pour revenir quelques instants plus tard muni d’un couteau.
Il a alors poignardé Dany au thorax, avant de poignarder en plein cœur Théo, qui venait d’avoir son Bac et travaillait dans la boutique en alternance. Les deux jeunes hommes se sont enfuis dans la galerie marchande avant de s’effondrer. Ousmane Diallo a également tenté de poignarder une troisième personne, mais a été maîtrisé par un agent de la brigade de recherche et d’intervention, un surveillant pénitentiaire, tous deux en civil, et deux autres personnes.
Théo est décédé des suites de ses blessures. Dany, quant à lui, a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé. Ses jours ne seraient plus en danger.Des analyses des vidéosurveillance du centre commercial de Claye-Souilly ont permis d’établir qu’Ousmane Diallo s’était rendu sur les lieux à plusieurs reprises les jours précédents. L’homme n’était en tout cas pas un novice en matière de délinquance :
défavorablement connu des services de police, il est inscrit au fichier de police judiciaire pour plusieurs faits de violence et de vols commis entre 1990 et 2006. Vivant dans un foyer Adoma (foyers financés par les pouvoirs publics pour les migrants), il avait obtenu
un titre de séjour de la préfecture de police de Paris il y a moins de trois ans, valable jusqu’au 20 juillet 2021.
Un nouveau “fait divers” tragique, devenu tristement banal en France. La plupart des médias dissimulent pudiquement la nationalité ou les antécédents du tueur, tandis que Jean-Luc Servieres, maire de Claye-Souilly,
déclarait au micro de BFMTV :
“on aurait pu craindre le pire”.
Le pire est pourtant arrivé. il est même devenu le quotidien des Français.