Les asiatiques pensaient être débarrassés du Covid-19 mais le virus a fait son retour. Après plus d’un mois de répit, la ville chinoise de Wuhan, d’où est parti le coronavirus, a annoncé une reprise des contaminations. Les autorités ont recensé un nouveau cas, dimanche 10 mai, avant d'en annoncer cinq autres, ce lundi. En dehors de Wuhan, 17 autres cas ont été observés en Chine continentale, alors que ceux-ci étaient quasiment inexistants au cours des jours précédents. Ces nouveaux diagnostics relancent le spectre d’une deuxième, voire d’une troisième vague, brandi notamment par l’Organisation mondiale de la santé.
En Corée du Sud, où la progression du virus avait également été stoppée, la vie commençait à reprendre son cours mais des cas ont de nouveau été diagnostiqués. Lundi, le pays, cité en exemple en matière de lutte contre l'épidémie, a enregistré 35 nouveaux cas portant le nombre total de personnes positives au coronavirus à 10 909, selon les Centres coréens de contrôle et de prévention des maladies.
Les autorités ont déterminé que 86 des contaminés avaient un lien avec un nouveau foyer de contamination en relation avec la vie nocturne. Elles ont d’abord pensé que le virus avait été transmis par un homme de 29 ans testé positif après avoir passé, début mai, une soirée dans cinq clubs et bars à Itaewon, un des quartiers branchés de Séoul. Finalement, les centres coréens de contrôle et de prévention des maladies ont indiqué que ce nouveau foyer de contamination pourrait avoir de multiples origines.
Les autorités de la ville ont, donc, appelé toutes les personnes s'étant rendues dans ce quartier au cours de ces deux dernières semaines à se faire dépister. Plus de 7 000 personnes seraient concernées.
Conséquence : depuis dimanche, tous les bars et les cafés de Séoul sont fermés pour au moins quinze jours.
Thibault Bastide