L’un des chefs d’Etats les plus sulfureux au monde a disparu des radars. Le Dirigeant suprême de la république populaire démocratique de
Corée, K
im Jong-un, n’est pas apparu aux cérémonies anniversaire de son grand-père fondateur de la dynastie communiste au pouvoir. Une absence inédite laissant place à de nombreuses rumeurs surtout en période de crise sanitaire mondiale.
Le chef d’Etat nord-coréen serait,
selon certains médias américains, en danger de mort suite à une opération chirurgicale au cœur. Le voisin sud-Coréen reste vigilant mais affirme qu’aucun mouvement particulier n’a été à signalé au Nord et un haut-dignitaire de Séoul aurait même démenti les informations alarmistes quant à la santé du jeune dirigeant de 36 ans.
L’absence de ce personnage haut en couleur depuis une réunion du Politburo le 11 avril n’en demeure pas moins étonnante et anormalement longue. Cependant, un message envoyé au président syrien Bachar al Assad et signé du maître de Pyongyang contredirait l’hypothèse d’une incapacité temporaire à gouverner.
Kim Jong-un avait déjà disparu plusieurs semaines de suite en 2014 mais était réapparu boitillant, équipé d’une canne. En cause, à l’époque : une probable blessure à la cheville que certains attribuent à son léger embonpoint. Un surpoids lié à un mode de vie de bon-vivant doublé d’une fragilité cardio-vasculaire héréditaire dans la famille Kim.
Difficile d’obtenir des informations sur la santé du chef d’Etat ou sur la situation dans le pays. Les perspectives en cas de défaillance de Kim Jong-un semblent peu nombreuses, ses enfants étant trop jeunes, c’est sa sœur Kim Yo-jong qui serait la plus indiquée pour prendre sa place.
Olivier Frèrejacques