BI - Jean-Marc Sabatier, directeur de recherches au CNRS et Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, nous a accordé un entretien au sujet du Covid-19, de la vaccination, du pass vaccinal et de la politique sanitaire instaurée par les autorités.
Un entretien sans langue de bois, particulièrement instructif.
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Qu’est-ce qui vous a amené à devenir directeur de recherche au CNRS ?
Jean-Marc Sabatier : je suis chercheur au CNRS à Marseille. Je suis spécialisé en ingénierie des peptides et des protéines à visée thérapeutique. Mes principaux travaux de recherche concernent l’étude des venins animaux et des microbes, notamment virus et bactéries. J’ai des activités éditoriales importantes dans des revues scientifiques spécialisées. Je suis notamment éditeur-en-chef des journaux internationaux « Coronaviruses » et « Infectious Disorders – Drug Targets ». Depuis deux ans, je travaille particulièrement sur le SARS-CoV-2 et la Covid-19, en collaboration avec les deux responsables du laboratoire d’état de virologie de Wuhan en Chine.
Initialement, je n’étais pas destiné à faire une carrière en recherche. Jeune diplômé à la croisée des chemins entre les sociétés biopharmaceutiques et la recherche scientifique dans un organisme d’état (CNRS), j’ai finalement choisi la voie de la recherche avec le CNRS.
Breizh-info.com : Vous émettez des doutes sur la vaccination obligatoire contre le Covid-19. Pour quelles raisons ? La vaccination massive et forcée contre le Covid-19 peut-elle être dangereuse ?
Jean-Marc Sabatier : Le SARS-CoV-2 s’attaque à notre organisme et induit des maladies Covid-19. Pour se protéger de son attaque et défendre notre organisme, nous devons apprendre à notre système immunitaire à neutraliser le virus via la vaccination. Pour apprendre à notre organisme à se défendre avant d’être infecté par le virus, il faut lui présenter des constituants de ce virus, à savoir une ou plusieurs de ses protéines virales.
Dans ce but, on injecte un ou plusieurs antigènes viraux, ou on fait produire par l’organisme (un ou plusieurs de) ces antigènes.
Dans la majorité des vaccins actuels, on cible la production (par notre organisme) de la protéine spike du SARS-CoV-2 à l’aide de vaccins à ARNm (vaccins Pfizer-BioNtech ou Moderna) ou de vaccins à vecteurs viraux exprimant cette protéine (vaccins AstraZeneca et Janssen). Le vaccin « Nuvaxovid » de Novavax à venir est directement basé sur la protéine Spike recombinante. En réalité, ces protéines spike vaccinales sont légèrement modifiées par rapport à la protéine spike virale. Dans le cas des vaccins Chinois (Sinovac et Sinopharm), on injecte la totalité de la particule virale dont on a neutralisé le pouvoir infectieux par un traitement chimique préalable. Le but de ces vaccins est de stimuler la réponse immunitaire afin de reconnaître et neutraliser le SARS-CoV-2.
Les vaccins utilisés doivent répondre à deux critères : ils doivent être efficaces contre le virus, et inoffensifs pour notre organisme. A ce jour, il est clair que les personnes vaccinées peuvent être infectées par les variants du SARS-CoV-2, et transmettre le virus à d’autres personnes. Il y a donc un problème majeur d’efficacité.
De même, ces vaccins de première génération (basé sur la protéine spike du virus de Wuhan qui est une souche virale ne circulant plus depuis environ 18 mois) ne sont pas dépourvus d’effets secondaires -plus ou moins graves- chez les personnes vaccinées. Ceci signifie que ces vaccins ne sont pas toujours inoffensifs suivant les personnes, ce qui est aussi un problème majeur car l’innocuité vaccinale qui devrait être une condition requise pour tout vaccin n’existe pas. Parmi les effets secondaires dits « immédiats » de la vaccination, on retrouve les myocardites, péricardites, thromboses, thrombocytopénies, troubles de la menstruation, et autres. Il est aussi fortement à craindre des effets indésirables plus « tardifs » (pouvant mettre des mois ou des années à apparaître), tels que maladies auto-immunes, cancers, et pathologies neurologiques. Pour toutes ces raisons, je ne recommande pas la vaccination obligatoire et massive des populations (notamment des plus jeunes) contre le SARS-CoV-2 avec les pseudo-vaccins actuels.
(...) Breizh Info