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19/01/2020 09:55

Hongrie. Bilan de l’année politique 2019: le Fidesz mis en ballottage par la coalition arc-en-ciel

Hongrie. Bilan de l’année politique 2019: le Fidesz mis en ballottage par la coalition arc-en-ciel
Visegradpost - 2019 n’a certes pas renversé la table de la politique hongroise et le Fidesz de Viktor Orbán est toujours dominateur, mais la perte de Budapest aux élections municipales d’octobre a néanmoins écorné pour la première fois un Fidesz qui était invaincu dans une élection majeure depuis octobre 2006, et redonné des espoirs à l’opposition en vue des législatives de 2022, tout en suscitant quelques tensions au sein du Fidesz.

Ce que le triomphe 2018 du Fidesz a masqué


Après sa nouvelle victoire aux législatives d’avril 2018, accompagnée d’un inespéré renouvellement de la majorité constitutionnelle des deux tiers de l’Assemblée (pour la troisième fois consécutive), le Fidesz de Viktor Orbán semblait devoir poursuivre tranquillement sa domination politique en Hongrie. La carte de la lutte contre l’immigration illégale (après la crise de 2015) et des réseaux Soros avait produit ses effets.

Néanmoins, notre chroniqueur Modeste Schwartz mettait en garde dès le lendemain de la victoire d’avril 2018, soulignant notamment un début de décrochage électoral au sein de l’électoral jeune : « comparé à celui de son adversaire le plus novateur (le Momentum, sorte de réplique hongroise de En Marche), l’électorat du Fidesz présente une pyramide des âges presque inversée, notamment marquée par de relativement faibles effectifs dans la tranche la plus jeune. Ces électeurs, dont beaucoup n’étaient pas nés au moment de la chute du communisme, peuvent tout au plus se souvenir – à titre de repoussoir – des années Gyurcsány (deux périodes qui n’ont cependant presque rien en commun à part une certaine continuité dynastique des apparatchiks ex-communistes convertis au néo-libéralisme) ; pour eux, « le système », c’est le Fidesz. » (... suite)

Le feuilleton inachevé de l’année 2019 : le Fidesz et le PPE


Étant donné le succès de la recette en 2018, le Fidesz a poursuivi ses campagnes sur la thématique de l’immigration et des réseaux Soros, associant cette fois-ci Soros et Jean-Claude Juncker (alors président PPE de la Commission européenne, ayant reçu le soutien des eurodéputés du Fidesz en 2014).

Quelle pouvait être la stratégie d’Orbán ? Provoquer un électrochoc ou une rupture au sein du PPE dans l’espoir de dessiner une nouvelle coalition au Parlement européen ? Toujours est-il que cette fois-ci, le PPE (dont une bonne partie des élus avait voté le rapport Sargentini) faisait de cette nouvelle campagne un casus belli, et que l’exclusion du Fidesz était évoquée. De son côté, Orbán annonçait que l’avenir du Fidesz en dehors du PPE était possible.

Au final, le feuilleton s’est interminablement prolongé pour aboutir à une situation curieuse : le Fidesz annonçait en mars son « auto-suspension » du PPE le temps qu’un comité de sages du PPE (composé notamment de l’ancien chancelier autrichien Wolfgang Schüssel, critiqué en son temps pour avoir gouverné avec le FPÖ) étudie le cas du Fidesz. Une façon pour le Fidesz de ne pas perdre la face auprès de son électorat, tout en gardant la possibilité de réintégrer le PPE en fonction de la configuration politique qui sortirait du scrutin européen.

Néanmoins, début mai, Orbán annonçait lâcher Manfred Weber, le « Spitzenkandidat » du PPE, s’efforçant ainsi de conserver un statut de « faiseur de rois » au niveau européen.

Des européennes en relatif trompe-l’œil


Comme à chaque scrutin européen tenu depuis 2004 en Hongrie (47% en 2004, 56% en 2009, 51% en 2014), le Fidesz a largement remporté les élections européennes avec 52,5% des voix, passant de 12 à 13 eurodéputés (ce qui était l’objectif annoncé du Fidesz, afin de conserver le plus grand poids relatif au sein du PPE).

L’usage renouvelé de la thématique migratoire et l’excellente mobilisation de l’électorat du Fidesz (qui explique que le Fidesz a toujours obtenu des résultats légèrement meilleurs aux européennes qu’aux législatives) a ainsi permis au parti de Viktor Orbán de poursuivre sa dynamique de 2018. (... suite)

Jobbik et gauche libérale : les succès de l’alliance arc-en-ciel aux élections locales d’octobre


Ce qui a fondamentalement changé dans la politique hongroise en 2019, ce n’est pas le Fidesz (qui est resté très stable en nombre absolu et en pourcentage de suffrages exprimés aux élections), mais la configuration politique de son opposition.

Répétant le modèle expérimenté en février 2018 à Hódmezővásárhely, l’ensemble des partis d’opposition s’est coordonné sur la totalité du pays pour présenter des candidats uniques aux élections municipales.

L’impensable rapprochement du Jobbik (anciennement parti nationaliste radical ayant entamé un virage centriste en 2016) et des partis de la gauche libérale a été peu analysé par les médias occidentaux, le Visegrád Post ayant été l’un des rares médias à évoquer ce sujet qui a eu de lourdes conséquences sur la vie politique hongroise. En effet, les électorats des différents partis ont étonnamment suivi les mouvements d’appareil, et on a ainsi vu des électeurs de gauche voter pour des candidats du Jobbik, et des électeurs du Jobbik voter pour des candidats de gauche (y compris du parti de l’ancien Premier ministre Ferenc Gyurcsány, dont le rejet violent en 2006 avait été à la source du décollage du Jobbik).

Dès lors, l’alliance arc-en-ciel de tous les partis de l’opposition parlementaire est parvenue à mettre en difficulté le Fidesz, en remportant la capitale Budapest mais également 10 des 23 villes les plus importantes du pays, dites de droit comital (départemental). (... suite)

2020 : le Fidesz entrera-t-il en crise ? L’opposition parviendra-t-elle à continuer à s’entendre ?


Après les batailles électorales de 2018 et 2019, l’année 2020 devrait constituer un premier round d’observation, étant donné qu’il n’y aura pas de scrutin avant les législatives du printemps 2022.

Lors de sa conférence de presse internationale de début d’année, Orbán a annoncé que 2019 était une année d’élections, et que les années 2020 et 2021 seraient consacrées pour le Fidesz à la gouvernance du pays.

Le Fidesz semble chercher à reprendre la main en trouvant d’autres axes que les cordes usées de la thématique migratoire (même si celle-ci n’est pas pour autant laissée à l’abandon ou reniée). La nomination d’une jeune femme de 22 ans, Zsófia Rácz, au poste de sous-secrétaire d’État à la jeunesse, a été durement critiquée par l’opposition en raison du fait qu’elle n’a pas terminé ses études universitaires, mais montre une volonté du Fidesz de s’adresser aux jeunes générations, auprès desquelles il a une image ringardisée. De même pour les annonces du gouvernement au sujet de la mise en place de politiques de protection de l’environnement, thématiques jusqu’alors peu présentes dans le discours du Fidesz.

Autre difficulté pour le Fidesz : produire une analyse cohérente pour expliquer la situation, afin d’y trouver les parades adéquates. De nombreux commentateurs favorables au gouvernement ont régulièrement décrit l’alliance « arc-en-ciel » de la gauche et du Jobbik comme une alliance entre les « rouges » (vörösök) et les « fascistes » (nyilasok). On comprend aisément les publics ciblés par cette description : l’électorat vieillissant du Fidesz, très anti-communiste, et la bourgeoisie ralliée au Fidesz susceptible d’être choquée par le recyclage d’anciens radicaux de droite.

(...) En mai 2020, cela fera 10 ans que Viktor Orbán est revenu au pouvoir. Souvenons-nous qu’en mai 1968, c’était justement sous le slogan « 10 ans c’est trop ! » que la France manifestait contre le Général de Gaulle. Notons toutefois qu’à l’époque, le Général approchait les 80 ans, tandis qu’Orbán n’aura encore que 56 ans lorsqu’il fêtera les 10 ans de son retour aux affaires.

Le chemin d’ici 2022 est encore long, pour le Fidesz comme pour l’opposition (où chacun cherche à se positionner en meneur, et où les intérêts et les stratégies pourraient diverger tôt ou tard). D’ici là, de nombreux événements (économiques ou géopolitiques) peuvent encore bouleverser la donne. Mais le jeu politique hongrois est plus ouvert qu’il ne l’a jamais été depuis une décennie.

(...) lire le bilan complet sur le VisegradPost
15/04/2024 11:14

Le réchauffement climatique serait aggravé par... la baisse de la pollution

Le réchauffement climatique serait aggravé par... la baisse de la pollution

Mathilde Fontez, rédactrice en chef au magazine scientifique Epsiloon, a tenu des propos qui pourraient prêter à confusion.

Selon elle, la réduction de la pollution atmosphérique, bien que bénéfique pour la santé humaine, contribue à l'aggravation du réchauffement climatique. En effet, les particules de pollution réfléchissent la lumière solaire, tandis que s'il y a moins de pollution, cela signifie moins de réflexion et plus de chaleur absorbée par la Terre et donc une augmentation de la chaleur. Cette situation, selon les chercheurs, représente jusqu'à 40% de l'augmentation de l'énergie qui a réchauffé la planète entre 2001 et 2019. Selon Mathilde Fontez, alors que la réduction de la pollution reste essentielle pour la santé publique, elle nécessite une gestion équilibrée en parallèle avec des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

 

Franceinfo

 

15/04/2024 10:54

Après l'attaque iranienne, Israël ne compte pas abandonner son offensive à Gaza

Après l'attaque iranienne, Israël ne compte pas abandonner son offensive à Gaza

Après avoir essuyé une attaque d'environ 350 drônes iraniens, Israël a relancé ce lundi ses opérations dans la bande de Gaza.

En dépit de l'attaque iranienne pour laquelle Israël réclame des sanctions, l'Etat hébreu a annoncé que sa mission dans la bande de Gaza n'allait pas être affectuée par les évènements récents. Au contraire, deux brigades de réserve supplémentaires vont être envoyées en territoire palestinien dans les prochains jours. L'offensive israélienne sur Rafah se précise et devrait bientôt être déclenchée. Le nord de la bande de Gaza, pour sa part, est toujours considéré par Israël comme uen zone de combat et les civils ne sont pas autorisés à y retourner.

« Même quand nous étions attaqués par l'Iran, nous n'avons pas perdu de vue, pas un seul instant, notre mission essentielle à Gaza, qui consiste à sauver nos otages des mains du Hamas, mandataire de l'Iran », a déclaré dimanche soir le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.

 

Challenges

15/04/2024 10:24

Téhéran invoque son « droit à l’autodéfense » après son offensive contre Israël

Téhéran invoque son « droit à l’autodéfense » après son offensive contre Israël

L'Iran se justifie de son attaque de drones contre Israël en invoquant un droit à l'autodéfense.

L'attaque iranienne dite « Promesse honnête » est entendue par la Républ ique islamique comme une riposte aux différentes attaques perpétrées par l'Etat hébreu, à commencer par le bombardement du consulat d'Iran à Damas le 1er avril dernier.

L'Iran affirme avoir « atteint tous ses objectifs » tandis qu'Israël indique que 99% des projectiles ont été détruits avec l'aide d'autres pays, dont les Etats-Unis et la France. Israël réclame tout de même des sanctions contre l'Iran auprès de l'ONU.

 

Le Point

13/04/2024 09:41

Les motards se mobilisent contre le contrôle technique des deux-roues à travers la France

Les motards se mobilisent contre le contrôle technique des deux-roues à travers la France

Alors que le contrôle technique devient obligatoire pour les deux-roues à partir du 15 avril, les motards expriment leur mécontentement à travers des manifestations prévues à Paris et dans tout le pays ce samedi 13 avril. Malgré les efforts du gouvernement pour privilégier des mesures alternatives, le Conseil d'État a finalement contraint à l'application de cette directive européenne. Désormais, tous les deux-roues devront passer par 78 points de contrôle, suscitant des craintes parmi les propriétaires quant aux éventuelles défaillances à corriger et aux coûts engendrés.

Jusqu’à 20 000 motos vont manifester ce weekend en France

Ce weekend, jusqu'à 20 000 motards sont attendus dans toute la France pour exprimer leur opposition au contrôle technique obligatoire pour les deux-roues. La Fédération des motards en colère (FFMC) appelle au boycott de cette mesure, la jugeant coûteuse et peu pertinente. Des manifestations sont prévues dans plusieurs villes, dont Paris, Lille, Toulouse, Nevers, Tarbes et Marseille. La FFMC affirme que les accidents sont généralement dus à l'état de la chaussée plutôt qu'à celui des véhicules, bien entretenus par les motards. Malgré les appels à suspendre la mesure et les demandes de solutions alternatives émanant de certains députés, le contrôle technique reste en vigueur à partir du 15 avril.

Hufftingtonpost / illustration
 

 

 

 

 

 

 

 

 

13/04/2024 09:12

Européennes : Jordan Bardella maintient son avance dans les sondages, la candidate macroniste en difficulté

Européennes : Jordan Bardella maintient son avance dans les sondages, la candidate macroniste en difficulté

Un récent sondage Ifop-FIducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio confirme la position dominante de Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National, qui maintient une avance confortable sur les autres candidats avec un score au-dessus des 30%. Malgré une légère érosion, Bardella demeure en tête avec 31,5% des intentions de vote. En revanche, la candidate macroniste, Valérie Hayer, peine à décoller, stagnante à 19%.

Le Figaro / Illustration

 

 

 

 

13/04/2024 08:59

Volodymyr Zelensky avertit les États-Unis que "Si le Congrès n'aide pas l'Ukraine, l'Ukraine perdra la guerre"

Volodymyr Zelensky avertit les États-Unis que  "Si le Congrès n'aide pas l'Ukraine, l'Ukraine perdra la guerre"

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a lancé un avertissement sévère dimanche dernier à son allié étasunien, soulignant que son pays serait en difficulté pour remporter le conflit en cours contre la Russie sans l'aide américaine attendue, actuellement bloquée au Congrès. Zelensky a souligné l'importance vitale de cette assistance, évaluée à 60 milliards de dollars, pour la survie de l'Ukraine en tant que nation face à l'agression russe.

"Si l'Ukraine perd la guerre, d'autres États seront attaqués", a encore dit le président ukrainien, estimant que la Russie, pourrait menacer les sociétés occidentales.

Pour rappel, l'aide américaine cruciale de 60 milliards de dollars à l'Ukraine est bloquée au Congrès en raison d'un désaccord sur la régulation de l'immigration, alimenté par les partisans de l'ancien président Donald Trump. Alors que le Congrès reprend ses travaux après des vacances de printemps, l'issue de cette impasse reste incertaine, mettant en péril la capacité de l'Ukraine à faire face à la Russie.

France24 / Flickr

 

 

12/04/2024 10:09

Attaque au couteau à Bordeaux : l'agresseur aurait attaqué les victimes après leur avoir reproché de boire de l'alcool dans la rue le soir de la fête de l'Aïd

Attaque au couteau à Bordeaux :  l'agresseur aurait attaqué les victimes après leur avoir reproché de boire de l'alcool dans la rue le soir de la fête de l'Aïd

Comme nous le rapportions précédemment, une attaque au couteau survenue à Bordeaux le mercredi 10 avril a coûté la vie à un homme de 37 ans et a gravement blessé un autre de 26 ans. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agresseur, un demandeur d'asile afghan de 25 ans, aurait attaqué les victimes après avoir reproché à l'une et à l'autre de boire de l'alcool dans la rue le soir de l'Aïd, la fête marquant la fin du Ramadan. La piste terroriste n'est toutefois pas retenue, le différend sur la consommation d'alcool étant considéré comme le motif de l'attaque, indique Frédérique Porterie, procureure de la République de Bordeaux.



franceinfo

12/04/2024 09:57

Guerre mondiale : En France, 73% des 18-25 ans se disent inquiets d'une possible extension du conflit russo-ukrainien au-delà des frontières de l'Ukraine, selon un sondage

Guerre mondiale : En France, 73%  des 18-25 ans se disent inquiets d'une possible extension du conflit russo-ukrainien au-delà des frontières de l'Ukraine, selon un sondage

Une étude du Cevipof et de l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM), publiée ce vendredi 12 avril, révèle que 73% des jeunes Français âgés de 18 à 25 ans sont inquiets quant à une possible extension du conflit russo-ukrainien au-delà des frontières de l'Ukraine, tandis que 69% expriment leur préoccupation face à la possibilité d'un conflit nucléaire. De plus, 60% des jeunes envisagent une guerre civile, 58% une guerre mondiale, 52% une guerre nucléaire et 47% une guerre sur le sol français. Malgré ces appréhensions, une majorité, soit 57%, se montre prête à s'engager dans les armées en cas de guerre, et 63% sont disposés à se battre en tant que civils pour défendre leur pays. Par ailleurs, 51% se déclarent prêts à s'engager pour défendre la France dans le contexte de la guerre en Ukraine. Enfin, 46% des jeunes interrogés seraient prêts à s'engager pour défendre un pays autre que le leur, et 62% sont favorables à l'instauration d'un nouveau service militaire obligatoire en France.

TF1 info / Illustration

 

 

 

12/04/2024 09:35

Les États-Unis mettent en garde l'Iran face aux risques d'attaque contre Israël

Les États-Unis mettent en garde l'Iran face aux risques d'attaque contre Israël

Les tensions continuent de monter au Proche-Orient et atteignent un stade critique alors que l'Iran menace d'une attaque majeure contre Israël. Les États-Unis ont exprimé leur soutien inébranlable à Israël et ont mis en garde Téhéran, affirmant que leur engagement envers la sécurité d'Israël était absolu. Les États-Unis ont par ailleurs interdit les mouvements de leur personnel diplomatique en Israël par mesure de sécurité, et un général américain est en visite pour discuter des menaces sécuritaires dans la région.

Pour rappel, Selon des informations relayées par l'agence Bloomberg, les États-Unis auraient des indications sur une possible attaque imminente de l'Iran contre Israël. Cette menace survient après une frappe meurtrière menée par les Israéliens contre le consulat iranien à Damas, en Syrie. Les États-Unis estiment que des frappes de drones ou de missiles pourraient être lancées dans les prochains jours.

L'Express / Illustration

 

 

12/04/2024 09:23

Emmanuel Macron soutient une économie de guerre génératrice de richesse lors de sa visite à l'usine de poudre pour munitions d'Eurenco à Bergerac

Emmanuel Macron soutient une économie de guerre génératrice de richesse lors de sa visite à l'usine de poudre pour munitions d'Eurenco à Bergerac

Le président de la République, Emmanuel Macron, s'est rendu à l'usine de poudre pour munitions d'Eurenco à Bergerac, où il a posé la première pierre d’une nouvelle ligne de production d’une usine de poudre pour munitions, soulignant l'essor de l'économie de guerre depuis le début du conflit en Ukraine. Avec une augmentation spectaculaire des commandes internationales, l'entreprise prévoit de créer 250 emplois à Bergerac d'ici 2025. Macron a souligné l'importance croissante des industries de défense dans le contexte géopolitique actuel, lors d'un déjeuner avec les grands patrons du secteur de l'armement.

Par ailleurs, Eurenco a déjà doublé sa production en un an et prévoit de la multiplier encore par deux d'ici 2025 pour les explosifs et les poudres de petits calibres, et par dix pour les gros calibres comme les obus de 155 mm, en forte demande en Ukraine. Ces projections témoignent d'une capacité estimée à 200 000 obus par an d'ici la fin 2025-début 2026, illustrant la montée en puissance de l'entreprise dans le secteur des munitions, et un potentiel pour stimuler l'emploi et la croissance économique en France.

Le Monde

12/04/2024 09:05

Joe Biden promet que les États-Unis défendront les Philippines en cas d'attaque de Pékin en mer de Chine méridionale

Joe Biden promet que les États-Unis défendront les Philippines en cas d'attaque de Pékin en mer de Chine méridionale

Le président étasunien Joe Biden a averti que toute agression contre les Philippines en mer de Chine méridionale déclencherait le traité de défense mutuelle entre Washington et Manille. Cette déclaration, tenue lors d'un sommet avec des dirigeants japonais et philippins, a suscité une réaction virulente de la Chine qui a dénoncé une diffamation et une attaque contre ses intérêts.

Pour rappel, les tensions entre la Chine et les Philippines ont monté en flèche ces derniers mois en raison d'incidents près de récifs disputés en mer de Chine méridionale. Joe Biden a annoncé que les États-Unis, les Philippines et le Japon renforceraient leurs liens en matière de sécurité maritime, promettant également une coopération économique et technologique accrue, y compris pour des projets d'infrastructure aux Philippines.

L'Express

11/04/2024 09:13

L'Iran préparerait une "attaque massive" contre Israël, selon des sources américaines

L'Iran préparerait une "attaque massive" contre Israël, selon des sources américaines

Selon des informations relayées par l'agence Bloomberg, les États-Unis auraient des indications sur une possible attaque imminente de l'Iran contre Israël. Cette menace survient après une frappe meurtrière menée par les Israéliens contre le consulat iranien à Damas, en Syrie. Les États-Unis estiment que des frappes de drones ou de missiles pourraient être lancées dans les prochains jours. Cette tension régionale a incité la compagnie aérienne Lufthansa à suspendre ses vols vers Téhéran. Le président américain Joe Biden a réaffirmé le soutien ferme des États-Unis à Israël face à ces menaces, promettant de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer la sécurité du pays.

Le Parisien

11/04/2024 09:00

Immigration : Près de 70% des Français favorables à un référendum sur la politique migratoire, selon un sondage

Immigration : Près de 70% des Français favorables à un référendum sur la politique migratoire, selon un sondage

Selon un sondage de l'Institut CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié ce jeudi, 69% des Français se disent favorables à un référendum sur la politique migratoire en France. Parallèlement, les députés européens ont adopté une réforme majeure de la politique migratoire de l'UE, incluant des mesures de durcissement des contrôles aux frontières, lors d'une session plénière à Bruxelles.

11/04/2024 08:53

Les dégâts observés lors des émeutes après la mort de Nahel estimés à près d'un milliard d'euros, selon un rapport publié par le Sénat

Les dégâts observés lors des émeutes après la mort de Nahel estimés à près d'un milliard d'euros, selon un rapport publié par le Sénat

Le Sénat a publié un rapport mercredi, estimant à près d'un milliard d'euros le coût des dégradations survenues pendant les onze jours d'émeutes qui ont suivi la mort de Nahel en juin 2023. Les dégâts sont jugés "colossaux" et dépassent de quatre fois ceux des émeutes de 2005. Un profil-type du délinquant lors de ces émeutes est même dressé par le rapport, qui décrit "un homme, de nationalité française, âgé de 23 ans en moyenne, célibataire, sans enfants, hébergé souvent par ses parents, ayant un niveau de diplôme de niveau secondaire, maximum baccalauréat".

Le rapport propose 25 recommandations pour améliorer la réponse des autorités face à de telles situations, en pointant notamment le rôle des réseaux sociaux dans l'amplification des violences. Parmi les mesures recommandées : Un "bannissement numérique" (pour qui?), un encadrement des mortiers d'artifice, ou encore l'équipement systématique de caméras-piétons pour les forces de l'ordre. De quoi alimenter les craintes d'une nouvelle dérive de la société de surveillance.

Pour rappel, plus d'un millier de personnes ont été blessées lors de ce soulèvement des banlieues, dont 782 agents des forces de l'ordre. 16.400 sinistres ont été déclarés aux assureurs pour un montant de 793 millions d'euros, selon le bilan dressé par la mission d'information. Un montant qui ne représente qu'une part des dommages aux biens, précise François-Noël Buffet, estimant au total les dommages à un milliard d'euros.

TF1info

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