Après deux jours de colère, les Gilets jaunes continuent leurs actions à travers le pays, poussant le gouvernement inflexible à contourner le problème par la censure, la répression et la diabolisation.
Racistes, homophobes et islamophobes
Malgré la forte
mobilisation du
peuple français en colère contre l’augmentation du
prix des carburants qui les étouffe de plus en plus, le
gouvernement a annoncé et répété qu'il
ne cèderai pas. Pire, ils cherche maintenant à
diaboliser les manifestants par tout les moyens, en s'indignant sur des
débordements isolés qui ont eu lieu durant les rassemblements de gilets jaunes, avec l'appui de plusieurs médias bien connus.
https://twitter.com/CCastaner/status/1064174756767940608
Tous les citoyens qui ont pris la route et traversé un barrage de
Gilets Jaunes ont pu assister à la
nervosité des anti-Gilets Jaunes (NDLR : j'ai personnellement assisté à deux bagarres dont une particulièrement violente de personnes voulant forcer les barrages).
Christophe Castaner s'indigne ici d'une
agression homophobe sans souligner le fait qu'il n'y aurait peut-être eu aucun trouble si les deux amoureux n'avaient pas
tenté de forcer (foncer dans le tas?) le barrage de manifestants.
Libération titre :
«Gilets jaunes» : indignations après des agressions
homophobes, islamophobes et
anti-Noirs. L'article nous explique entre entre qu'une
conductrice noire s'est faite violemment
repousser et
insulter par des Gilets Jaunes. Ici, la vidéo ne montre que la seconde partie des faits : il s'agit de noter tout de même que dès le début, les manifestants demandent au "cameraman" de
filmer la plaque, indiquant que la conductrice a sans doute voulu
dangereusement forcer le
barrage avec son véhicule.
https://twitter.com/Lies_Breaker/status/1064158528510795779
le Courrier Picard relate le témoignage d'un conducteur attendant de passer un barrage de
Gilets Jaunes. «Là, ça commence à dégénérer… Sur le côté, il y a une dame garée depuis une heure… Ils lui ont fait retirer son voile.»
Ces trois faits divers ont été immédiatement relayés à des fins de propagande afin retourner la situation victimaire des Français en colère et leur coller un visage de "Fachos".
Censure et provocation des forces de l'ordre?
A
Bordeaux, une
journaliste a été immédiatement
censurée lorsqu'elle annonce que les forces de l'ordre
menacent les manifestants "bon enfant" et que les
CRS "sortent leur matraques"...