BV - Le ministère de la Santé espagnol a mis en place un système par lequel les régions, une fois la campagne de vaccination lancée, devront lui rendre compte quotidiennement de l’administration du médicament. Plus précisément, il collectera le nombre de personnes vaccinées chaque jour ainsi que
leurs données personnelles. En parallèle, ceux qui refusent de se faire vacciner devront préciser les raisons : si cela est dû à un avis médical ou bien à des raisons personnelles exceptionnelles et à d’autres cas de force majeure. Dans le document, qui a été adressé au Conseil interterritorial de la Santé (qui regroupe les représentants sanitaires des régions), la Direction générale de la Santé publique du ministère indique que, dans un scénario de
« disponibilité précoce et progressive » des vaccins, il sera nécessaire de prioriser les groupes de population.
(...) Les conséquence n’augurent rien de bon. Sous couvert d’« intérêt général », le gouvernement de Pedro Sánchez s’engage subtilement sur une voie liberticide : pas de sanction directe, pas d’amende en principe, mais une inscription sur un registre officiel. Et comme la mémoire de
Big Brother est longue, il ne faut pas faire un gros effort d’imagination pour faire comprendre aux récalcitrants que leur refus d’aujourd’hui pourrait se retourner contre eux demain sous forme, par exemple, de petite vengeance culpabilisatrice.
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Boulevard Voltaire