Le samedi 2 mai, alors que la France s’apprête à entamer sa dernière semaine de confinement, un mystérieux décret a été publié au Journal officiel.
Ce document, signé par le président de la République, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères, prévoit l’organisation, «
en coopération avec les autorités tunisiennes », d’un
« enseignement complémentaire de langue étrangère se rapportant à la langue arabe. » Selon le texte de loi, cette nouveauté pédagogique répondrait à des impératifs de
« diversité linguistique dans le premier degré et de continuité dans le second. » A une semaine de l’échéance fatidique du 11 mai, ce document pourrait lancer une nouvelle polémique.
(...) Ainsi, dans la droite ligne politique de son prédécesseur, Emmanuel Macron s’apprête à autoriser l’apprentissage de la langue arabe dès le CE1 dans les écoles françaises :
« Cet enseignement est accessible à tous les élèves volontaires, en accord avec leur famille et dans la limite des places disponibles, de la classe de cours élémentaire première année à la classe de cours moyen deuxième année », indique l’article 2. Pour les plus motivés, les cours pourront même se poursuivre jusqu’au collège :
« Une continuité des apprentissages sera progressivement et selon les conditions locales, assurée au collège. »(...)
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