Cellules ouvertes la journée, balades et pétanque... Le quotidien varié des détenus de la prison de Mauzac a fait des envieux. Dimanche 20 septembre, TF1 diffusait un nouveau numéro de
Sept à huit consacré à une prison pas tout à fait comme les autres, en Dordogne.
Dans cette prison de 315 places, les détenus possèdent la clef de leur cellule, ouverte en journée, et peuvent circuler librement dans l'enceinte de la prison. Jardins, terrain de foot...
« On nous laisse assez libres. C’est un peu comme si on était dehors tout en étant enfermé » explique un détenu condamné à 22 ans de détention. L'établissement pénitentiaire, ouvert en 1986 à l'initiative du garde des Sceaux Robert Badinter, a pour objectif de faciliter la réinsertion des détenus. Des détenus condamnés à 85% pour des faits d'agressions sexuelles...
Le reportage de TF1 a déclenché la polémique sur les réseaux sociaux, des spectateurs comparant la prison à un « club med » pour des violeurs et des pédophiles. Et si la directrice de l'établissement déclare que ce mode de fonctionnement est «
bénéfique pour les détenus qui sont ainsi moins désociabilisés », il est fort probable que ce type de conditions de détention aide surtout à monnayer une certaine paix sociale. En effet, alors que l'année 2018 recensait
4 314 agressions de prisonniers à l'encontre des agents de l'administration pénitentiaire.