En raison de la propagation très rapide du
variant Brésilien du Covid-19, baptisé P.1, le premier Ministre Jean Castex a annoncé mardi 13 avril
la suspension de tous les vols entre le Brésil et la France, jusqu’au 19 avril. Invité des
4 vérités sur France 2 ce mercredi, Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, annonçait chercher une solution pour les ressortissants Français, comme des
« vols spéciaux ». Alors que
lundi sur LCI, le ministre délégué aux transports
Jean-Baptiste Djebbari avait justifié le maintien des lignes aériennes entre la France et le Brésil
« au nom de la liberté de circulation »,
le gouvernement a fait volte-face 24 heures plus tard… Comme souvent dans cette crise.
Dans son entretien de ce matin, Clément Beaune se congratule en soulignant que certains pays de l’Union européenne, comme le Portugal ou l’Espagne, ont également suspendu leurs vols avec le Brésil. Mais dans l’émission
C dans l’air d’hier, le professeur émérite de virologie à la faculté de médecine de Necker (Paris), Christine Rouzioux, rappelait que
le variant brésilien était déjà présent dans plusieurs pays membres de l’Union européenne, et que le virus
« passe les frontières ». Frontières entre les 27 toujours bien poreuses…
En France, le variant brésilien a déjà touché la
Guyane, territoire français frontalier, où il « représentait 84 % des contaminations.