Alors que Pâques approche à grand pas, la chancelière allemande Angela Merkel a annoncé renoncer aux mesures de restrictions sanitaires envisagées pour l’occasion.Pour
le long week-end de Pâques,
Angela Merkel et les représentants de seize Etats-régions d’Allemagne souhaitaient fermer le maximum de commerce et limiter l’accès aux églises, dans le but de
“ralentir et inverser la troisième vague de la pandémie”. Un dispositif vivement critiqué, tant par les Allemands que par certains membres du gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur. En effet, Horst Seehofer pointait du doigt la volonté de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne de limiter l’accès aux messes pascales. Quant aux commerces, déjà mis à mal par des mois de confinement, ces derniers redoutaient de devoir à nouveau baisser le rideau.
Ce mercredi, à l’issue d’une réunion d’urgence avec les représentants des Lander,
la chancelière est revenue sur sa décision : «
Une erreur doit être appelée une erreur et, plus important encore, elle doit être corrigée et si possible à temps». Elle a également présenté ses excuses à ses concitoyens : “
Je sais que cette proposition a provoqué une incertitude supplémentaire, je le regrette profondément et pour cela je demande pardon à tous les citoyens”.
Autre son de cloche en France. Mardi, le Premier Ministre, Jean Castex, a affirmé au
journal Le Parisien qu'il n’y aura
pas d’exception pour les repas de famille pour Pâques dans les seize départements concernés par les nouvelles restrictions gouvernementales. Pourtant habituellement toujours prompt à emboîter le pas de binôme allemand, l'exécutif français fait cette fois-ci cavalier seul et ne semble pas encore prêt à reconnaître ses erreurs.