Nouvel épisode de la christianophobie ordinaire. Alors que des manifestations pour la journée internationale du droit des femmes le 8 mars étaient organisées un peu partout,
l’église Saint-Leu-Saint-Gilles, située dans le 1er arrondissement de Paris, a été dégradée.
Sur l’église, édifiée en 1235 et classée aux Monuments historiques depuis 1915,
des slogans féministes ont été tagués : “Les prisons en feu, Macron au milieu”, “Nik tout”, “mange mes règles sur tes pâtes bolo”. Ces délicats messages sont agrémentés de signes anarchistes et signés : “féministes anti-capitalistes”.
Les tags devraient être enlevés en fin de semaine.
Sur Twitter, les jeunes catholiques de l’association FIDE indiquent vouloir contacter le secrétariat de l’église Saint-Leu-Saint-Gilles pour la nettoyer.
Ce n’est pas la première fois que les églises sont la cible de mouvements féministes. Le 20 décembre 2013, Eloïse Bouton, militante Femen, avait “mimé” un avortement en déposant un morceau de foie de veau sur l’autel de l’église de la Madeleine à Paris et en urinant sur les marches. Quelques mois avant, le 12 février 2013, un groupe de Femen avaient dégradé les cloches exposées à la cathédrale Notre-Dame de Paris, en scandant “Pope no more” (“Plus de Pape”). Une dégradation pour laquelle elles avaient été relaxées le 19 octobre 2015.
Nul doute que celles qui ont tagué l’église Saint-Leu-Saint-Gilles ce week-end resteront impunies.
En 2019, le ministère de l’Intérieur avait comptabilisé 1 052 actes antichrétiens. Profanations de tombes, églises vandalisées,... semblent peu émouvoir les médias et font rarement les gros titres.