Après que 37 des leurs ont été blessés au cours d'émeutes en marge d’une manifestation contre les "violences policières" le 7 juin, des syndicats de police belge (SLFP et SNPS) ont déposé un préavis de grève pour la zone de Bruxelles:
« Nous le faisons non seulement parce que nous partageons le même point de vue, mais aussi parce que la violence que subissent les policiers et la stigmatisation vers la police doivent maintenant cesser », a fait valoir le porte-parole du SNPS, Carlo Medo.
Lors de cette manifestation autorisée par la ville, environ 10 000 personnes étaient mobilisées à Bruxelles. Des incidents ont éclaté lors de la dispersion du cortège quand des centaines de casseurs s’en sont pris aux forces de l’ordre, qui les ont repoussés à l’aide de canons à eau. 239 personnes ont finalement été interpellées, et 37 policiers blessés:
« On nous signale 37 policiers blessés. L’objectif de ce préavis de grève, c’est à travers nos questions concernant le service d’ordre, mettre les responsabilités à plat sur ce bilan », a expliqué le porte-parole de la SLFP, à RTBF, Vincent Gilles, qui pointe du doigt la responsabilité du maire de Bruxelles, Philippe Close.
« M. Close doit réfléchir non comme un politique mais comme un employeur : s’il donne à son employé un outil qui le blesse, il est responsable de la blessure ». Le syndicaliste reconnaît évidemment les auteurs des violences comme principaux responsables, mais il estime également qu’
« à cause des manquements de l’organisation, l’espace a été ouvert aux violents ».
Valeurs actuelles