De notre correspondant permanent aux Etats-Unis. – Les globocrates ont attendu quatre ans leur président sur mesure : docile, inoffensif, conciliant et sans autres idées que celles qu’on lui souffle. Joseph Biden, 78 ans, candidat idéal à ce poste, s’est vu mercredi « inauguré » chef de la Maison-Blanche au cours d’une cérémonie qui faisait penser à une mascarade placée sous le signe de la sécurité : Washington transformée en camp retranché et le Congrès en forteresse avec 25 000 soldats en armes, des rues désertes, des places vides. Biden eut le temps de jurer sur la Bible et de parler d’« union ». Mot étrange pour le produit d’un coup de force. Mot obscène pour un rassembleur de guignol.
La veille, dans un discours d’adieu à la nation américaine, Donald Trump avait été plus incisif, plus digne : « J’ai choisi les combats les plus durs, a-t-il lancé. Ceux pour lesquels j’avais été élu. » Forte parole qui trouva curieusement son écho au Mexique. Le cardinal Sandoval Iniguez y diffusa au même moment une vidéo cinglante. « Aux USA, affirme le prélat, la lutte n’est pas entre Biden et Trump. Ce ne sont que des personnes de passage. La lutte est entre les globalistes et les nationalistes. »
Une lutte inégale, implacable, truquée. Le nationalisme, tendance populiste, a perdu. Il s’est fait piéger. Un piège qui a duré quatre ans. Il s’est lentement refermé sur Trump avant de l’immobiliser le 3 novembre, jour des élections, et de l’assommer le 6 janvier, jour de l’officialisation des résultats. Un coup magistral. Une forfaiture qui eut le cynisme d’accuser Trump de crier à l’injustice pour ne pas avoir à reconnaître sa défaite. Sans la fraude, la défaite aurait été pour Biden, président des médias, président d’un complot, président illégitime.
C’est une vieille histoire. Dès sa victoire en 2016, Trump se trouve placé dans le carcan des globocrates du
Deep State d’où il ne sortira plus. Deux scandales montés de toutes pièces et une inculpation bâtie sur des présomptions ne parviennent pas à terrasser l’incorrigible franc-tireur. Non seulement il n’est pas destitué mais sa popularité augmente. Ce minutieux complot a compromis les plus grands corps de l’Etat : la police fédérale, les services de renseignements, le ministère de la Justice, le Pentagone, l’ancienne administration d’Obama.
Aucune enquête ; aucun procès.
Cette impunité totale galvanise le
Deep State dans sa subversion et lui dicte son ultime champ de manœuvre : six Etats où la corruption des voix pourrait suffire à Biden pour l’emporter. La fraude fut manifeste, avérée, éclatante. On a calculé qu’un million et demi de bulletins sont passés du républicain au démocrate. Les avocats de Trump ont intenté une soixantaine de procès. En vain. Ils ont rassemblé des centaines de témoignages obtenus sous serment. Ils ont autopsié le mécanisme truqué des machines à voter. Sans résultats. Aucun juge ne parut convaincu. Plus terrible encore : ni le Congrès, ni la police fédérale, ni le ministère de la Justice ne bougèrent. Il n’y eut ni enquête, ni instruction, ni commission spéciale, ni débat. Les médias et les réseaux sociaux assurèrent l’intoxication tandis que
Deep State verrouillait tout le dispositif par la seule crainte qu’il inspire. L’imposture finit par prendre le visage de la légalité.
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