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29/05/2020 12:33

Assemblée nationale : l’inéluctable déclin parlementaire - Olivier Frèrejacques

Assemblée nationale : l’inéluctable déclin parlementaire - Olivier Frèrejacques

Et de dix ! Depuis mardi, une nouvelle entité parlementaire a été créée, portant à dix le nombre de groupes que compte la chambre basse française. Une inflation des groupes qui ne constitue cependant pas un gage de pluralisme et facilite encore moins l’échange démocratique tel qu’il est censé s’exercer dans l’esprit de la Constitution.


La « tentaculaire » République En Marche


La majorité s’effrite mais ne s’effondre pas. Mardi le gouvernement a perdu, au moins en façade, sa majorité absolue. Le groupe de La République En Marche compte à présent 281 députés sur les 577 parlementaires qui siègent au Palais Bourbon. En ajoutant les voix du très docile groupe du Mouvement Démocrate (affilié à François Bayrou) cette perte de majorité est à relativiser. En ajoutant les voix des deux groupes « dissidents » composés de 17 élus chacun et qui ne constituent pas une véritable opposition, LREM peut compter sur 361 parlementaires.


Macron de « gauche »…


Une majorité très large qui n’est finalement remise en cause que de manière très superficielle par un groupe penchant plutôt à gauche (Ecologie Démocratie et Indépendant) et mené par Matthieu Orphelin, un ancien d’Europe Ecologie Les Verts et d’anciens socialistes légèrement déçus du macronisme ou encore le médiatique Cédric Villani. A sa création, le 19 mai dernier, le groupe annonçait la couleur, ou plutôt annonçait l’absence de couleur : « le groupe n’est ni dans la majorité ni dans l’opposition », expliquait son président. Un ni-ni qui n’a rien à envier au « en même temps » du patron !


Macron de « droite » 


Du côté du désormais 10e groupe, créé le 26 mai 2020, on a choisi le nom pour le moins insipide d’ « Agir Ensemble » - à ne pas confondre avec le groupe UDI & Indépendants, anciennement appelé UDI – Agri et indépendants ! Pour rappel, Agir est issu du parti politique de centre droit présidé par l’actuel ministre de la culture Franck Riester et co-présidé notamment par Frédéric Lefebvre, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy mais aussi ancien lobbyste du tabac, de l’alcool ou encore des casinos et Fabienne Keller, ancien maire de Strasbourg et aujourd’hui député européen de La République En Marche.


Ce nouveau groupe se veut un pilier de la majorité et se dit « loyal mais exigeant ». Une révolte qui n’en n’est pas une et qui suit à quelques jours près la création d’une association « En commun » (le goût pour les noms insipides est décidément le fil conducteur du quinquennat) rassemblant 46 députés censés faire valoir des idées sociales et écologiques au sein de la majorité.


La composition du groupe « Agir Ensemble » est, elle, assez hétéroclite ; si le président d’Agir est issu de la droite parlementaire, son président Olivier Becht vient, lui, du Parti Socialiste. Agir Ensemble regroupe aussi bien des anciens de la droite parlementaire comme Pierre-Yves Bournazel, des radicaux, des centristes et des personnalités qui ont fait leurs premières armes à la « REM ». On y retrouve aussi M’jid El Guerrab, ancien socialiste puis député de la majorité qui s’était fait remarquer en assenant deux coups de casques à un ancien compère socialiste, Boris Faure, qui sera hospitalisé en soins intensifs.


Une inédit domination du centre


Avec ces deux groupes, l’un penchant plutôt à droite, l’autre plutôt à gauche et le très centriste Modem, La République En Marche est donc toujours très largement majoritaire. Elle l’est même plus. En effet, loin d’affaiblir la majorité, la multiplication des groupes centristes, recouvrant des divergences idéologiques très légères, donne une tribune encore plus grande au centre macronien dans toutes ses déclinaisons.


Avec plus de temps de parole et une multiplication des moyens mis à disposition au Palais Bourbon, les centristes font la pluie et le beau temps.


A ces quatre groupes très « Macron-compatible », il convient d’ajouter l’UDI qui n’est pas ce que l’on pourrait appeler une opposition musclée. Ces centristes habituellement alliés à la droite parlementaire s’accommodent plutôt bien de l’actuelle majorité.


Cinq nuances du centre : plus de groupes, moins d’idées


Les cinq nuances du centre constituent ainsi la moitié des groupes que connaît l’Assemblée.


Face à cette armée parlementaire, la droite « Les Républicains » et ses 104 députés peinent à incarner une véritable opposition. En effet, le paysage politique français étant depuis plusieurs décennies bloqué dans l’opposition gauche/droite entre le PS et la droite parlementaire, difficile pour une droite sortie groggy de la dernière présidentielle de s’affirmer quand une partie des siens à rejoint le parti présidentiel, à commencer par le premier ministre Edouard Philippe.


Les socialistes, pour qui la présidentielle a constitué un véritable naufrage, ne comptent que 30 députés. Il y a aujourd’hui plus de socialistes dans le groupe de La République En Marche que dans le groupe présidé par Nicolas Faure.


La gauche de la gauche comme vraie opposition


La Gauche démocrate et républicaine, groupe communiste (16 élus), reliquat d’un passé de plus en plus lointain est lui tout à fait méconnu du grand public, ce qui s’explique notamment par l’avènement de la gauche mélenchoniste. Avec 17 parlementaires également, le groupe « La France Insoumise » présidé par le charismatique Jean-Luc Mélenchon a finalement récupéré la palme de l’opposition multipliant les interventions. S’il est bien peu évident de citer le nom d’un député communiste, les Insoumis, eux, ont su se faire une place et les noms de Quatennens, Ruffin, Obono, Coquerel et Corbière ne sont pas étrangers pour quiconque suit un peu l’actualité médiatique.


Enfin le groupes Libertés et territoires et ses 18 députés peut, sans insulte, être considéré comme un groupe technique, rassemblant des élus de gauche, des députés Corse ou encore Jean Lassalle.


LREM : un parti d’union ?


Noyer l’opposition dans des prises de parole sans fin et organiser sa propre opposition : la multiplication des groupes, et des groupes centristes a fortiori, profite largement au parti présidentiel. Il pourra ainsi puiser ici et là dans ces groupes afin de former un nouveau gouvernement lors de l’hypothétique remaniement qui se profile et se prévaloir d’une « ouverture ». Cette division permettra aussi, probablement, de présenter des « candidats d’union » aux prochaines législatives avec tous les noms de partis et mouvements en bas d’affiche (candidat soutenu par « En Marche », « Agir », « En commun »…).


Vers une « crise de la représentation » ?


Jamais la cinquième république n’avait connu autant de groupes et paradoxalement cette multiplication ne profite pas au pluralisme. La machine présidentielle ayant fait, au moins dans le jeu parlementaire, exploser le clivage existant jusqu’à présent. A cette recomposition (ou recentrage) il convient de relever un élément pour le moins étonnant en matière de représentation : l‘absence de groupes parlementaires pour le parti de Marine Le Pen, celle-ci disposant de trop peu de députés… Avec ses plus de 10 millions de votes au second tour, le Rassemblement National paye les règles d’un jeu électoral qui lui est encore défavorable.


Réclamant depuis longtemps la proportionnelle intégrale, le Rassemblement National » pouvait espérer quelques miettes avec la « dose de proportionnelle » mais celle-ci semble aujourd’hui abandonnée alors même qu’il n’est pas nécessaire de recourir à une modification constitutionnelle pour y parvenir…


Les lacunes en matière de représentation ont été mises en exergue avec les mobilisations des Gilets Jaunes et l’idée souvent mise en avant de Référendum d’Initiative Citoyenne. Une revendication qui semble confirmer la distance toujours plus grande entre la classe politique et les citoyens.


Un paysage politique paradoxal


La fin du quinquennat, qui peut s‘avérer très chaotique, ne connaîtra, a priori et sauf dissolution, aucune dissidence parlementaire forte. Il s’agit de grogner suffisamment fort pour exister mais pas trop méchamment pour se représenter. La « montée des extrêmes » observée par les maîtres éditorialistes de la presse française ces dix dernières années et qui était censée déboucher sur un duel entre deux « grands méchants » (Le Pen et Mélenchon) a finalement accouché d’une domination sans partage du centre. Les partis considérés comme « extrêmes » (appellation contestable qu’il s’agisse des Insoumis ou du RN) ne réunissent ensemble (en ajoutant les communistes) même pas 50 députés alors que, cumulés, les votes Mélenchon/Le Pen rassemblait 40% des votants au premier tour de 2017…


Le possible renforcement des partis contestataires avec la crise qui débute à peine pourrait même intensifier le phénomène de domination centriste. Avec le déclin de la droite parlementaire qui peine à se trouver une place dans le nouvel échiquier et le Parti Socialiste qui coule, La République En Marche endosse le costume de parti raisonnable face au « péril populiste ».


Olivier Frèrejacques

Par Alix - 20/04/2024 09:25

La candidate LFI aux européennes Rima Hassan convoquée pour apologie du terrorisme

La candidate LFI aux européennes Rima Hassan convoquée pour apologie du terrorisme

Rima Hassan, juriste franco-palestinienne et candidate en septième position sur la liste de La France insoumise pour les élections européennes, a été convoquée par la police pour apologie du terrorisme en raison de propos tenus sur les réseaux sociaux entre novembre et décembre 2023. L'avocat de la candidate dénonce une convocation « proprement ahurissante. Elle criminalise les expressions de Rima Hassan alertant sur l’urgence de la situation à Gaza. Chacun voit bien qu’elle intervient en pleine campagne électorale et qu’elle vise à affaiblir Rima Hassan, dans un contexte de pressions multiples ». Mme Hassan dénonce de son côté des pressions politiques visant à restreindre sa liberté d'expression, alors que cette convocation intervient en pleine campagne électorale.

Le Monde

 

 

 

Par Alix - 20/04/2024 09:04

Terrorisme : 38 clandestins radicalisés ont été expulsés depuis le début de l'année, révèle un bilan du ministère de l'intérieur

Terrorisme : 38 clandestins radicalisés ont été expulsés depuis le début de l'année, révèle un bilan du ministère de l'intérieur

Depuis le 1er janvier dernier, 38 étrangers en situation irrégulière, répertoriés dans le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), ont été expulsés du territoire français, selon un bilan du ministèr de l'Intérieur. Le FSPRT, mis en place après les attentats de 2015, vise à repérer les individus susceptibles de participer à des actes terroristes. Le ministère de l'Intérieur révèle que plus de 5 100 personnes sont actuellement ciblées par des fiches actives dans ce registre.

Dans le même temps, il reste fort à faire, puisqu'en 2023, la France n'a exécuté que 6,9% des OQTF : 4 686 sur les 72 738 qui ont été prononcées...

Le Figaro

Par Alix - 20/04/2024 08:55

Elon Musk défie l'organisme de surveillance en ligne de l'Australie concernant la suppression de contenus lié à l'attaque au couteau d'un évêque à Sydney-Ouest

Elon Musk défie l'organisme de surveillance en ligne de l'Australie concernant la suppression de contenus lié à l'attaque au couteau d'un évêque à Sydney-Ouest

Elon Musk et son réseau social X défient les ordres de l'organisme de surveillance en ligne de l'Australie visant à supprimer du contenu lié à l'attaque présumée d'un évêque lundi soir à Sydney-Ouest. La commissaire à la sécurité en ligne a en effet émis un avis exigeant le retrait de publications dépeignant "une violence gratuite ou offensante". Mais M. Musk a critiqué cela comme étant une censure injustifiée. X affirme que les publications en question ne violent pas ses règles et promet de contester l'avis, invoquant notamment la liberté d'expression. En attendant, l'ex-Twitter a reçu une demande du commissaire à la sécurité électronique l'enjoignant de retirer globalement ces messages sous peine d'une amende journalière de 785 000 dollars. Dans le même temps, des tensions personnelles pourraient également être à l'origine de cette querelle, puisque la commissaire australienne, Julie Inman Grant, avait travaillé pour Twitter avant de devenir commissaire en 2016...

Dailymail

 

Par Paul - 15/04/2024 11:14

Le réchauffement climatique serait aggravé par... la baisse de la pollution

Le réchauffement climatique serait aggravé par... la baisse de la pollution

Mathilde Fontez, rédactrice en chef au magazine scientifique Epsiloon, a tenu des propos qui pourraient prêter à confusion.

Selon elle, la réduction de la pollution atmosphérique, bien que bénéfique pour la santé humaine, contribue à l'aggravation du réchauffement climatique. En effet, les particules de pollution réfléchissent la lumière solaire, tandis que s'il y a moins de pollution, cela signifie moins de réflexion et plus de chaleur absorbée par la Terre et donc une augmentation de la chaleur. Cette situation, selon les chercheurs, représente jusqu'à 40% de l'augmentation de l'énergie qui a réchauffé la planète entre 2001 et 2019. Selon Mathilde Fontez, alors que la réduction de la pollution reste essentielle pour la santé publique, elle nécessite une gestion équilibrée en parallèle avec des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

 

Franceinfo

 

Par Paul - 15/04/2024 10:54

Après l'attaque iranienne, Israël ne compte pas abandonner son offensive à Gaza

Après l'attaque iranienne, Israël ne compte pas abandonner son offensive à Gaza

Après avoir essuyé une attaque d'environ 350 drônes iraniens, Israël a relancé ce lundi ses opérations dans la bande de Gaza.

En dépit de l'attaque iranienne pour laquelle Israël réclame des sanctions, l'Etat hébreu a annoncé que sa mission dans la bande de Gaza n'allait pas être affectuée par les évènements récents. Au contraire, deux brigades de réserve supplémentaires vont être envoyées en territoire palestinien dans les prochains jours. L'offensive israélienne sur Rafah se précise et devrait bientôt être déclenchée. Le nord de la bande de Gaza, pour sa part, est toujours considéré par Israël comme uen zone de combat et les civils ne sont pas autorisés à y retourner.

« Même quand nous étions attaqués par l'Iran, nous n'avons pas perdu de vue, pas un seul instant, notre mission essentielle à Gaza, qui consiste à sauver nos otages des mains du Hamas, mandataire de l'Iran », a déclaré dimanche soir le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne.

 

Challenges

Par Paul - 15/04/2024 10:24

Téhéran invoque son « droit à l’autodéfense » après son offensive contre Israël

Téhéran invoque son « droit à l’autodéfense » après son offensive contre Israël

L'Iran se justifie de son attaque de drones contre Israël en invoquant un droit à l'autodéfense.

L'attaque iranienne dite « Promesse honnête » est entendue par la Républ ique islamique comme une riposte aux différentes attaques perpétrées par l'Etat hébreu, à commencer par le bombardement du consulat d'Iran à Damas le 1er avril dernier.

L'Iran affirme avoir « atteint tous ses objectifs » tandis qu'Israël indique que 99% des projectiles ont été détruits avec l'aide d'autres pays, dont les Etats-Unis et la France. Israël réclame tout de même des sanctions contre l'Iran auprès de l'ONU.

 

Le Point

Par Alix - 13/04/2024 09:41

Les motards se mobilisent contre le contrôle technique des deux-roues à travers la France

Les motards se mobilisent contre le contrôle technique des deux-roues à travers la France

Alors que le contrôle technique devient obligatoire pour les deux-roues à partir du 15 avril, les motards expriment leur mécontentement à travers des manifestations prévues à Paris et dans tout le pays ce samedi 13 avril. Malgré les efforts du gouvernement pour privilégier des mesures alternatives, le Conseil d'État a finalement contraint à l'application de cette directive européenne. Désormais, tous les deux-roues devront passer par 78 points de contrôle, suscitant des craintes parmi les propriétaires quant aux éventuelles défaillances à corriger et aux coûts engendrés.

Jusqu’à 20 000 motos vont manifester ce weekend en France

Ce weekend, jusqu'à 20 000 motards sont attendus dans toute la France pour exprimer leur opposition au contrôle technique obligatoire pour les deux-roues. La Fédération des motards en colère (FFMC) appelle au boycott de cette mesure, la jugeant coûteuse et peu pertinente. Des manifestations sont prévues dans plusieurs villes, dont Paris, Lille, Toulouse, Nevers, Tarbes et Marseille. La FFMC affirme que les accidents sont généralement dus à l'état de la chaussée plutôt qu'à celui des véhicules, bien entretenus par les motards. Malgré les appels à suspendre la mesure et les demandes de solutions alternatives émanant de certains députés, le contrôle technique reste en vigueur à partir du 15 avril.

Hufftingtonpost / illustration
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par Alix - 13/04/2024 09:12

Européennes : Jordan Bardella maintient son avance dans les sondages, la candidate macroniste en difficulté

Européennes : Jordan Bardella maintient son avance dans les sondages, la candidate macroniste en difficulté

Un récent sondage Ifop-FIducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio confirme la position dominante de Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National, qui maintient une avance confortable sur les autres candidats avec un score au-dessus des 30%. Malgré une légère érosion, Bardella demeure en tête avec 31,5% des intentions de vote. En revanche, la candidate macroniste, Valérie Hayer, peine à décoller, stagnante à 19%.

Le Figaro / Illustration

 

 

 

 

Par Alix - 13/04/2024 08:59

Volodymyr Zelensky avertit les États-Unis que "Si le Congrès n'aide pas l'Ukraine, l'Ukraine perdra la guerre"

Volodymyr Zelensky avertit les États-Unis que  "Si le Congrès n'aide pas l'Ukraine, l'Ukraine perdra la guerre"

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a lancé un avertissement sévère dimanche dernier à son allié étasunien, soulignant que son pays serait en difficulté pour remporter le conflit en cours contre la Russie sans l'aide américaine attendue, actuellement bloquée au Congrès. Zelensky a souligné l'importance vitale de cette assistance, évaluée à 60 milliards de dollars, pour la survie de l'Ukraine en tant que nation face à l'agression russe.

"Si l'Ukraine perd la guerre, d'autres États seront attaqués", a encore dit le président ukrainien, estimant que la Russie, pourrait menacer les sociétés occidentales.

Pour rappel, l'aide américaine cruciale de 60 milliards de dollars à l'Ukraine est bloquée au Congrès en raison d'un désaccord sur la régulation de l'immigration, alimenté par les partisans de l'ancien président Donald Trump. Alors que le Congrès reprend ses travaux après des vacances de printemps, l'issue de cette impasse reste incertaine, mettant en péril la capacité de l'Ukraine à faire face à la Russie.

France24 / Flickr

 

 

Par Alix - 12/04/2024 10:09

Attaque au couteau à Bordeaux : l'agresseur aurait attaqué les victimes après leur avoir reproché de boire de l'alcool dans la rue le soir de la fête de l'Aïd

Attaque au couteau à Bordeaux :  l'agresseur aurait attaqué les victimes après leur avoir reproché de boire de l'alcool dans la rue le soir de la fête de l'Aïd

Comme nous le rapportions précédemment, une attaque au couteau survenue à Bordeaux le mercredi 10 avril a coûté la vie à un homme de 37 ans et a gravement blessé un autre de 26 ans. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agresseur, un demandeur d'asile afghan de 25 ans, aurait attaqué les victimes après avoir reproché à l'une et à l'autre de boire de l'alcool dans la rue le soir de l'Aïd, la fête marquant la fin du Ramadan. La piste terroriste n'est toutefois pas retenue, le différend sur la consommation d'alcool étant considéré comme le motif de l'attaque, indique Frédérique Porterie, procureure de la République de Bordeaux.



franceinfo

Par Alix - 12/04/2024 09:57

Guerre mondiale : En France, 73% des 18-25 ans se disent inquiets d'une possible extension du conflit russo-ukrainien au-delà des frontières de l'Ukraine, selon un sondage

Guerre mondiale : En France, 73%  des 18-25 ans se disent inquiets d'une possible extension du conflit russo-ukrainien au-delà des frontières de l'Ukraine, selon un sondage

Une étude du Cevipof et de l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM), publiée ce vendredi 12 avril, révèle que 73% des jeunes Français âgés de 18 à 25 ans sont inquiets quant à une possible extension du conflit russo-ukrainien au-delà des frontières de l'Ukraine, tandis que 69% expriment leur préoccupation face à la possibilité d'un conflit nucléaire. De plus, 60% des jeunes envisagent une guerre civile, 58% une guerre mondiale, 52% une guerre nucléaire et 47% une guerre sur le sol français. Malgré ces appréhensions, une majorité, soit 57%, se montre prête à s'engager dans les armées en cas de guerre, et 63% sont disposés à se battre en tant que civils pour défendre leur pays. Par ailleurs, 51% se déclarent prêts à s'engager pour défendre la France dans le contexte de la guerre en Ukraine. Enfin, 46% des jeunes interrogés seraient prêts à s'engager pour défendre un pays autre que le leur, et 62% sont favorables à l'instauration d'un nouveau service militaire obligatoire en France.

TF1 info / Illustration

 

 

 

Par Alix - 12/04/2024 09:35

Les États-Unis mettent en garde l'Iran face aux risques d'attaque contre Israël

Les États-Unis mettent en garde l'Iran face aux risques d'attaque contre Israël

Les tensions continuent de monter au Proche-Orient et atteignent un stade critique alors que l'Iran menace d'une attaque majeure contre Israël. Les États-Unis ont exprimé leur soutien inébranlable à Israël et ont mis en garde Téhéran, affirmant que leur engagement envers la sécurité d'Israël était absolu. Les États-Unis ont par ailleurs interdit les mouvements de leur personnel diplomatique en Israël par mesure de sécurité, et un général américain est en visite pour discuter des menaces sécuritaires dans la région.

Pour rappel, Selon des informations relayées par l'agence Bloomberg, les États-Unis auraient des indications sur une possible attaque imminente de l'Iran contre Israël. Cette menace survient après une frappe meurtrière menée par les Israéliens contre le consulat iranien à Damas, en Syrie. Les États-Unis estiment que des frappes de drones ou de missiles pourraient être lancées dans les prochains jours.

L'Express / Illustration

 

 

Par Alix - 12/04/2024 09:23

Emmanuel Macron soutient une économie de guerre génératrice de richesse lors de sa visite à l'usine de poudre pour munitions d'Eurenco à Bergerac

Emmanuel Macron soutient une économie de guerre génératrice de richesse lors de sa visite à l'usine de poudre pour munitions d'Eurenco à Bergerac

Le président de la République, Emmanuel Macron, s'est rendu à l'usine de poudre pour munitions d'Eurenco à Bergerac, où il a posé la première pierre d’une nouvelle ligne de production d’une usine de poudre pour munitions, soulignant l'essor de l'économie de guerre depuis le début du conflit en Ukraine. Avec une augmentation spectaculaire des commandes internationales, l'entreprise prévoit de créer 250 emplois à Bergerac d'ici 2025. Macron a souligné l'importance croissante des industries de défense dans le contexte géopolitique actuel, lors d'un déjeuner avec les grands patrons du secteur de l'armement.

Par ailleurs, Eurenco a déjà doublé sa production en un an et prévoit de la multiplier encore par deux d'ici 2025 pour les explosifs et les poudres de petits calibres, et par dix pour les gros calibres comme les obus de 155 mm, en forte demande en Ukraine. Ces projections témoignent d'une capacité estimée à 200 000 obus par an d'ici la fin 2025-début 2026, illustrant la montée en puissance de l'entreprise dans le secteur des munitions, et un potentiel pour stimuler l'emploi et la croissance économique en France.

Le Monde

Par Alix - 12/04/2024 09:05

Joe Biden promet que les États-Unis défendront les Philippines en cas d'attaque de Pékin en mer de Chine méridionale

Joe Biden promet que les États-Unis défendront les Philippines en cas d'attaque de Pékin en mer de Chine méridionale

Le président étasunien Joe Biden a averti que toute agression contre les Philippines en mer de Chine méridionale déclencherait le traité de défense mutuelle entre Washington et Manille. Cette déclaration, tenue lors d'un sommet avec des dirigeants japonais et philippins, a suscité une réaction virulente de la Chine qui a dénoncé une diffamation et une attaque contre ses intérêts.

Pour rappel, les tensions entre la Chine et les Philippines ont monté en flèche ces derniers mois en raison d'incidents près de récifs disputés en mer de Chine méridionale. Joe Biden a annoncé que les États-Unis, les Philippines et le Japon renforceraient leurs liens en matière de sécurité maritime, promettant également une coopération économique et technologique accrue, y compris pour des projets d'infrastructure aux Philippines.

L'Express

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