3 jours de confinement et déjà les premières tensions. Lundi, le chef de l’État, Emmanuel Macron l'a annoncé : depuis mardi, tous les Français doivent rester confinés chez eux. Seuls les déplacements de première nécessité restent autorisés. A savoir : s'alimenter, se soigner, se rendre au travail lorsque le télétravail n'est pas envisageable, et pratiquer une activité physique seul et à proximité de son domicile. Et ce, pendant au moins 14 jours. Une période qui peut devenir un véritable défi pour la vie conjugale. En effet, cohabiter 24 heures sur 24, quand on a l’habitude de ne se voir que quelques heures par jour, cela peut vite devenir conflictuel. Cette situation exceptionnelle peut vite devenir problématique et révéler des dissensions au sein des couples. Stress, désordre, promiscuité… Si le sujet peut prêter à sourire, il s’agit bel et bien d’un risque pour de nombreux Français. Alors que le huis-clos ne fait que débuter sur notre territoire, la Chine, elle, est frappée de plein fouet par une hausse des demandes de divorce. Des décisions souvent prises sur un coup de tête, puisque certains couples auraient tenté de se remarier avant même la fin de l’impression de leur certificat de divorce.
Par ailleurs, une aggravation de la violence conjugale a également été constatée dans l’Empire du Milieu. Déjà très répandu en Chine avant l’épidémie, ce fléau a été exacerbé par les problèmes financiers liés à la crise et un confinement qui cristallise les tensions. De quoi donner des sueurs froides au secrétaire d’État chargé de l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa. Si les services qui assurent le traitement des contentieux essentiels et notamment les affaires de violences conjugales sont maintenus, l’activité est tout de même ralentie, confinement oblige. Par ailleurs, Marlène Schiappa a assuré travailler en collaboration avec le secrétaire d’État au logement, Julien Denormandie, afin d’assurer les centres d’accueils pour les nouvelles victimes de violences conjugales.
Thibault Bastide