Aucun interpellé d’extrême droite ? Il faut dissoudre leurs « groupuscules » !
Sur les 101 gardés à vue arrêtés ce week-end à Paris, aucun n’est fiché à l’extrême droite. Aucun. Pour la « peste brune » décrite par Gérald Darmanin et Christophe Castaner, ça fait léger. Mais peu importe, le préfet de Paris a l’ordre de « dissoudre ».
Les interpellés de samedi ont entre 20 et 30 ans. Ils sont ouvriers, mécaniciens, cuisiniers, courtier en assurances ou conseiller financier. Aucun d’eux ne fait partie des fameux « séditieux de l’ultra-droite », criminalisés et désignés à la vindicte par le ministre de l’Intérieur. Castaner tombe-il sous le coup de la nouvelle loi sur les « fake-news » ? Va-t-il s’excuser pour ses diffamations ?
C’est tout le contraire qui est en train de se passer. Aucun militant d’extrême droite parmi les interpellés ? Raison de plus pour « dissoudre les groupuscules d’extrême droite » ! Mais quels groupuscules d’extrême droite ? Qui sont-ils ? Sinon tout ce que Castaner amalgame à « l’extrême droite » ? C’est à dire Marine Le Pen, le Rassemblement national, Génération Identitaire, Civitas, les sites dissidents, la presse alternative, le journal
Présent etc...
(...) Si comme promis, les sénateurs ont fait barrage au gouvernement en votant lundi le gel de la hausse de la taxe sur les carburants, Macron devait proposer mardi un « haut conseil pour le climat », afin de « rendre plus acceptable la transition écologique » et donc les taxes. Un énième bidule écolo alors que les Français lui crient qu’ils n’ont plus de quoi acheter à manger à leurs enfants. Il demande de penser croissance verte à des gens qui sont dans le rouge le 10 du mois.
Caroline Parmentier pour Présent