Le suspect a été clairement identifié : chérif Chekkat, 29 ans et un pedigree à faire frémir. Fiché s, il est connu en Allemagne pour être radicalisé et en France pour des faits de droit commun. plus grave encore, il devait être interpellé ce mardi matin pour un braquage qui a mal tourné. Mais il n’était pas chez lui, les forces d’intervention y ont trouvé en revanche une grenade et un pistolet 22 long rifle (...).
Le parquet antiterroriste a estimé les indices suffisants pour ouvrir une enquête pour « assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste ». Le plan Vigipirate a été élevé au niveau « urgence attentat » avec un « contrôle renforcé aux frontières ». selon le secrétaire d'Etat Laurent Nuñez, la sécurité de l’ensemble des marchés de Noël de France est renforcée dès aujourd’hui. Dans le cadre du plan Vigipirate, passé cette nuit au niveau « urgence attentat », le contrôle des passages aux frontières est aussi renforcé. Le marché de Noël de Strasbourg est fermé jusqu’à nouvel ordre.
Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre : Laurent Wauquiez s’est demandé « combien d’attentats commis par des fichés "s" devons-nous encore subir avant d’adapter notre droit à la lutte contre le terrorisme ? Qu’attendons-nous pour enfin livrer bataille pour éradiquer l’intégrisme qui nous a déclaré la guerre ? » Marine Le Pen a, quant à elle, twitté « toutes nos pensées vont vers les victimes de la tuerie islamiste de Strasbourg et leurs proches, ainsi que vers les forces de l’ordre et les équipes de secours. un changement radical doit intervenir, puisque la politique contre le terrorisme est manifestement défaillante. »
Si Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas encore exprimé, son porte-parole le député Alexis Corbière s’est exclamé : « L’horreur et la lâcheté ont frappé. toute mon affection et ma solidarité aux victimes et leurs familles ainsi qu’aux strasbourgeois sous le choc. confiance dans la police pour neutraliser au plus vite le coupable. »
Tout recommence, toujours les mêmes profils, toujours les mêmes motifs. et, au milieu, un discours « pas d’amalgame » qui ne prend définitivement plus...
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