Vincent Lambert nous a quittés ce jeudi matin à l’âge de 42 ans. Après tant d’années de lutte marquées par quelques modestes mais jolies victoires contre son handicap, et cette formidable volonté de vivre qui transparaissait dans son regard, le jeune homme est mort à 8 h 24 dans sa « chambre-cellule » du sinistre CHU de Reims, où des médecins qui ont jeté aux orties le serment d’Hippocrate le maintenaient reclus depuis des années. Il est mort, hélas, non pas par la volonté sacrée de Notre-Seigneur. Mais par celle de médecins, d’experts, de magistrats, de journalistes, de politiciens et même, hélas, de certains membres de sa famille, qui, tous en chœur, avaient depuis longtemps condamné cet innocent, ce qui fera de lui le précédent leur permettant d’ouvrir toute grande la porte à la légalisation de l’euthanasie en France. Un véritable assassinat qui entachera, hélas, à tout jamais l’honneur de notre pays.
Prions pour Vincent et ses parents !
A présent que Vincent nous a quittés, nous devons tous, plus que jamais, prier pour le salut et le repos de son âme, et aussi pour que Dieu vienne en aide à ses courageux parents, Pierre et Viviane Lambert, qui ont remué ciel et terre pendant plus de dix ans pour que leur fils handicapé, et non « en fin de vie » comme l’ont inlassablement répété de façon mensongère les médias, échappe à la frénésie criminelle des partisans de l’euthanasie. Leur fils Vincent, mais aussi ces quelque 1 500 à 1 700 handicapés qui se trouvent aujourd’hui dans un état similaire à celui du jeune accidenté de la route. Le lobby de la mort ne mettra sans doute pas longtemps à poser sur eux aussi son regard assassin. Car, là est la prochaine étape…
« Miséricorde pour notre barbarie d’Etat »
Parmi les premières réactions au décès de Vincent, on citera d’abord celle des avocats de Pierre et Viviane Lambert qui, démentant indirectement les propos de ceux qui évoquaient une « mort indolore », ont parlé d’« une véritable délivrance pour [Vincent], car la fin a été horrible, que ce soit pour lui ou pour ses proches, qui l’ont vu gémir, dépérir, souffrir en direct ». Et aussi celle de Christine Boutin qui, après avoir appelé à prier pour Vincent et sa famille, a invité les Français à demander « miséricorde pour notre barbarie d’Etat qui ne laisse plus aucune chance à la vie ».
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