C'est arrivé près de chez vous
Après une (très légère) accalmie générée par les diverses mesures liées à la crise sanitaire (confinement, couvre-feu…), la violence et la délinquance remontent en flèche depuis le début de l’année, selon le bilan analytique de la délinquance pour les six premiers mois de 2021, rendu public par nos confrères du Figaro. Des chiffres qui ne surprendront que les bobos démagos qui continuent de parler de « sentiment d’insécurité » pour qualifier le chaos criminel dans lequel s’enfonce le pays depuis de trop nombreuses années.
Ainsi, les homicides et les agressions dépassent, de janvier à juin, le niveau d’avant la crise sanitaire sur la même période. Les atteintes à l’intégrité physique, majoritairement des coups et blessures volontaires, n’ont jamais été aussi nombreuses, avec plus de 350 000 agressions constatées en six mois, contre 300 000 lors du premier semestre 2020 et 320 000 sur la même période de 2019. Une véritable explosion qui aboutit à l’effrayante statistique de 2 000 agressions par jour (tous types confondus) !
Un constat d’échec complet et absolu pour le gouvernement et sa politique de « traitement social » de la délinquance (comprendre : laxisme judiciaire et arrosage massif de subventions sur les « quartiers »). Il suffit d’ailleurs pour s’en convaincre d’observer la litanie des faits divers impliquant des multirécidivistes et le sentiment d’impunité qui se développe chez les voyous des cités qui ne craignent plus ni les flics ni les juges et font des séjours en prison sans la moindre appréhension, y retrouvant leurs complices et y continuant leurs divers trafics.
Sans surprise, les départements les plus touchés par cette violence désormais endémique sont la Seine-Saint-Denis, Paris, les Bouches-du-Rhône, le Nord et le Val-de-Marne. Cependant, phénomène lui aussi particulièrement inquiétant, les zones rurales et périurbaines connaissent également de fortes hausses du nombre d’infractions. Il existe donc aujourd’hui de moins en moins de « zones préservées » et l’exode loin des grands centres urbains n’est désormais plus une garantie d’échapper à l’insécurité.
Les escroqueries en tous genres ont également le vent en poupe avec 220 000 faits en six mois, soit + 29 % par rapport au premier semestre de 2020 et + 12 % par rapport aux six premiers mois de 2019.
Seul point légèrement positif, la baisse d’environ 10 % des atteintes aux biens (vols, cambriolages, dégradations). Une bien maigre consolation face à un état des lieux des plus terrifiants, qui fait inévitablement penser au titre de Laurent Obertone La France Orange mécanique. Nul doute que, dans un tel climat, l’insécurité sera à nouveau l’un des enjeux majeurs de la prochaine élection présidentielle, en espérant que son traitement ne reste pas un simple argument électoral sans application concrète. Car il serait grand temps que la force étatique et ses moyens de coercition ne s’appliquent pas qu’aux honnêtes citoyens simplement coupables d’être récalcitrants aux diktats sanitaires du gouvernement.
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